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Le parfait bonheur en forêt ou sur l’eau

À la chasse ou à la pêche, Gilles Dubois rattrape le temps perdu en profitant de la nature

À la chasse ou à la pêche, Gilles Dubois rattrape le temps perdu pendant une carrière réussie qui grugeait tout son temps. 
Photo courtoisie À la chasse ou à la pêche, Gilles Dubois rattrape le temps perdu pendant une carrière réussie qui grugeait tout son temps. 

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Même s’il n’aime pas parler d’argent, Gilles Dubois profite pleinement d’une retraite bien méritée en enchaînant l’un après l’autre les voyages de chasse et de pêche qu’il n’a pu faire pendant une partie de sa carrière dans le monde des affaires.

«Je n’ai hérité de personne et je n’ai rien volé! À 40 ans, je travaillais 60 à 70 heures par semaine et je ne faisais rien d’autre que penser aux objectifs de vente. Les gens voient souvent juste ce qu’on a, pas tout ce qu’on a fait pour l’obtenir», explique l’homme âgé de 68 ans.

Vers la fin des années 1970, à Thetford Mines, M. Dubois a dirigé un premier magasin de décoration qui appartenait au départ à sa mère.

Il s’est ensuite lancé dans l’automobile avec des concessions Toyota et Kia. Il possédait également un atelier de carrosserie.

Décision réfléchie

À la chasse ou à la pêche, Gilles Dubois rattrape le temps perdu pendant une carrière réussie qui grugeait tout son temps. 
Photo courtoisie

«Ça me faisait trois garages côte à côte. En 2015, j’ai décidé que c’était terminé. J’en ai assez pour vivre. Je suis en santé et j’ai eu peur de me voir dans une rubrique du journal.»

Affranchi de ses obligations, Gilles Dubois se consacre presque entièrement à sa passion, la chasse. Sur un territoire exceptionnel, il visite les joyaux naturels du Québec.

Le sexagénaire a attendu près de 30 ans pour capturer fièrement de superbes prises.

Il a sorti de l’eau le plus gros spécimen de truite mouchetée de sa vie de pêcheur au lac Crodeau, dans la réserve faunique de Mastigouche.

«Je ne suis plus pressé. Je vais partout: à Anticosti ou dans la réserve des Laurentides. Je chasse le chevreuil, l’orignal, la perdrix. J’ai des projets dans l’ouest du pays et dans le nord, à Rivière aux Feuilles. J’aimerais chasser le wapiti. Je fais juste ce que j’aime. Je ne peux pas demander mieux. C’est la vie parfaite.»

Situation enviable

Heureux en plein air, libre dans la nature, il a abattu trois orignaux en quatre ans. Quand il délaisse ses vêtements de chasseur, Gilles Dubois met le cap vers la Floride, où il réside pour fuir l’hiver québécois.

Plus près de nous, il n’oublie pas non plus son bateau au lac du Huit, près d’Adstock, ni la ville de Québec qu’il apprécie particulièrement.

«Mes amis m’envient. Ils m’appellent CD, courant d’air! Le gibier est bon et ça mord aussi à la pêche. J’adore ça. En plus, j’ai gardé de bons contacts et je profite des retombées du garage avec des véhicules neufs et des camions au besoin. Y’a pire comme situation.»

 

Son Top 3 des endroits à visiter absolument

  • Rivière aux Feuilles (au Nunavik)
  • L’Alaska
  • Terre-Neuve

 

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