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Les proches du suspect qualifient le geste de «dégueulasse»

Alexandre Bissonnette
Photo tirée de Facebook Alexandre Bissonnette

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DRUMMONDVILLE | Des membres de la famille d’Alexandre Bissonnette qualifient la fusillade dans une mosquée de Québec, qui a fait 6 morts et 11 blessés, de «dégueulasse» et croient que le tireur présumé a été victime d’une mauvaise influence.

Quand Alexandre Bissonnette et son frère jumeau viennent visiter leur grand-mère à Drummondville, ils ne manquent pas de saluer le frère de celle-ci qui habite juste à côté. Alain Marcoux et son épouse Diane Hébert ont vu Bissonnette grandir au fil des réunions familiales.

«Il s’agit d’un geste dégueulasse et incompréhensible. Moi, je crois qu’il a été influencé. Il n’a pas fait ça lui-même», laisse tomber Alain Marcoux.

Au départ, lorsqu’ils ont vu la photo du suspect à la télévision, le couple croyait à une erreur. Ils ne pouvaient croire qu’il s’agissait d’un membre de leur famille.

Dans la maisonnée, le téléphone ne cesse de sonner. La parenté veut des nouvelles et personne ne comprend comment cet enfant calme et réservé a pu poser un tel acte.

Alain Marcoux laisse couler quelques larmes en racontant avoir entendu dans les médias que le jeune homme aurait confié aux policiers vouloir se suicider.

«Je ne serais pas capable de parler si j’étais devant lui. Quand je suis triste, je ne suis pas capable de parler», ajoute-t-il simplement.

 Famille sans histoire

Diane Hébert raconte que la famille d’Alexandre Bissonnette en est une sans histoire, comme tant d’autres. Sa mère et son père s’occupaient des jumeaux de manière exemplaire selon ses dires.

«Ils ont des bons parents qui s’en occupent au boutte. Pourquoi? Je ne le comprends pas», se désole la dame.

«Je n’ai jamais entendu parler de farces qu’ils auraient faites lorsqu’ils étaient jeunes ou de mauvais coups qu’ils auraient pu faire. Je n’ai jamais entendu parler de ça», ajoute M. Marcoux.

L’homme compte désormais donner tout le soutien possible à sa sœur.