Poursuite contre une congrégation religieuse
Coup d'oeil sur cet article
Un homme de Québec intente une poursuite de 380 000 $ contre une congrégation religieuse, car il soutient ne pas avoir pu obtenir justice contre son présumé agresseur qui s'est suicidé.
En février 2014, six jours après avoir été accusé d’attentat à la pudeur et de grossière indécence à l’égard de quatre jeunes garçons, Jean-Paul Lachance, un missionnaire laïc, s’enlevait la vie à l’Institut séculier Pie X situé sur le boulevard Louis XIV à Québec.
À l’époque, l’homme de 58 ans faisait face à neuf chefs d’accusation contre quatre victimes qui étaient âgées, au moment des crimes allégués, de six et sept ans.
À la suite de ce décès, l'homme, qui est l'une des victimes, a demandé une «séance de médiation» à la congrégation, ce qui lui a été refusé.
D'agressé à agresseur
Le poursuivant a été trouvé coupable d'attouchement sexuel sur un garçon de dix ans et n'en peut plus de «vivre avec ses traumatismes d'enfance». Il soutient dans sa poursuite qu'il s'en prend à la congrégation qui a embauché Jean-Paul Lachance puisque, selon les prétentions de la poursuite, elle ne «pouvait ignorer les tendances à la pédophilie» de l'homme.
Depuis sa tendre enfance, la victime dit souffrir «d'angoisse, d'anxiété élevée, d'humeur instable et il est irritable, il a des désordres de la pensée, d'immaturité, une faible estime de lui, des troubles paniques, des troubles du sommeil et il a eu pendant de nombreuses années des idées suicidaires et morbides».