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Agrandir sa maison ou la revendre et racheter : avantages et inconvénients ?



Quand la maison devient trop petite du fait de l’arrivée d’un enfant, se pose alors la question cruciale de savoir s’il vaut mieux pousser les murs ou vendre pour acheter plus grand. Le problème ne se pose pas tout à fait en ces termes : tout dépend de votre projet, des autorisations que vous obtiendrez et de votre budget bien sûr ! Si la vente de votre maison vous permet un nouveau départ, il y a tout de même les frais juridiques, les frais de mutation, ceux occasionnés par le déménagement et la nouvelle décoration sans compter le déracinement de votre famille... Comment s’y retrouver ?

 

Comment tirer parti de son agrandissement ?

Les agrandissements sont soumis à des règles très strictes en vue de préserver l’architecture traditionnelle des maisons canadiennes tout autant que le couvert végétal. Les modifications sont donc limitées par les règlements municipaux et la Régie du Bâtiment du Québec.

Il est ainsi possible d’ajouter une construction à l’arrière, mais pas à l‘avant de la maison sauf si elle est en retrait de votre façade et ne dépasse pas le volume de votre bâtiment principal.  Envisager votre extension au-dessus d’un garage,  si c’est possible,  vous évitera de mordre sur la cour.

Vous avez la possibilité de rajouter des pièces sur trois étages, en partant du sous-sol.  Demandez un avis et une étude de votre projet à un ingénieur pour savoir si la structure de votre maison pourra supporter l’extension.  Il vous dessinera un avant-projet.

Les coûts seront élevés en regard de la main-d’œuvre et des matériaux si votre extension est importante, vous aurez  trop de travaux à financer. Réfléchissez et ciblez vos besoins réels. Si vous avez envie de rester chez vous compte tenu de la situation de votre maison, faites appel à un entrepreneur général en rénovation résidentielle à Montréal : gros œuvre, charpente, toiture, etc.  Vous n’aurez pas besoin de contracter avec des sous-traitants, il s’occupera de l’ensemble de vos travaux.

Un agrandissement, quel qu’il soit, augmentera toujours la valeur de votre maison. Si vous avez un grenier ou des combles, vous pouvez envisager de les aménager. Cela vous évitera  une construction avec des fondations à l’extérieur bien plus onéreux. Suivant leur surface, vous pouvez imaginer la création d’une chambre et  d’une salle de bain ou d’un bureau.  Il vous suffira alors de prévoir un éclairage, une fenêtre de toit, la ventilation et un renforcement de votre isolation.

Ceci dit, tout dépendra de la structure de votre charpente. Si elle est à chevrons, votre chantier sera facile. En revanche, avec un toit reposant sur des fermettes, il faudra tout retirer à cause des membrures. Et les coûts s’envoleront avec elles !  Il faudra alors prévoir la consolidation de votre plancher, voire des murs porteurs. Mais les coûts resteront toujours inférieurs à une création.

Quand y renoncer ?

Si vous devez transformer un bungalow en cottage, renoncez ! Le budget sera trop important.  De la même façon, si votre extension nécessite d’enlever le toit, votre agrandissement sera perdant.

Attention aussi à l’ensoleillement si vous rajoutez une pièce, étudiez bien l’orientation possible de votre ajout. À défaut, vous prendrez en grippe votre maison.

Si vous souhaitez vendre, de nombreuses options de prêt hypothécaire et de crédit vous sont offertes pour concrétiser ce projet. Étudiez tout de même les taux d’intérêt, votre capital restant dû et le prix d’achat au mètre carré, avant de vous décider.

Agrandir est le plus souvent préférable si vous obtenez l’autorisation de le faire et que votre projet n’est pas pharaonique. Vous augmenterez toujours la valeur de votre bien.