Hausse des plaintes à la STM: la faute aux pannes de novembre
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La hausse des plaintes à la STM l’an dernier est entièrement due aux pannes de novembre, selon son président Philippe Schnobb.
«La fin d’année a été un peu plus difficile pour nous, il y a eu des arrêts de service dans le métro, qui se sont produits de façon plus intense, il y a eu l’incident à Anjou avec les chauffeurs qui ont décidé de faire un refus de travail, a-t-il d’abord reconnu. Quand on prend en considération ces deux éléments, la hausse du nombre de plaintes correspond précisément à ça.»
«Avant ces évènements de novembre, on était même à la meilleure des 5 dernières années en terme de plaintes», a réitéré M. Schnobb.
Au moment de nos demandes, la porte-parole avait plutôt indiqué que la hausse des plaintes dans le métro était due au fait que les remboursements étaient maintenant comptabilisés dans la catégorie «autres» des plaintes. Comme M. Schnobb, elle avait aussi confirmé que le conflit de travail à Anjou était responsable de l’augmentation des plaintes dans le réseau d'autobus.
«Lorsqu’on se balise par rapport aux autres sociétés de transport dans le monde, on a une très bonne performance par rapport aux arrêts de service par millions de km parcourus», a poursuivi Philippe Schnobb.
Commentant brièvement la demande de recours collectif contre la STM déposée le 23 février dernier, il s’est contenté de dire que le processus risquerait d’affecter les contribuables.
«Si on [nous] demandait de compenser les gens, c’est le public qui donnerait de l’argent au public, alors on fait un peu tourner les choses en rond [....] car le financement vient de la poche des contribuables aussi».