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La présidente des cols bleus Chantal Racette devra faire vérifier les livres comptables du syndicat

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Photo d’archives, Toma Iczkovits La présidente Chantal Racette est la cible de plusieurs critiques de membres de son exécutif syndical.

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La présidente des cols bleus de Montréal Chantal Racette devra faire vérifier les livres comptables de son syndicat à la suite des révélations de notre Bureau d’enquête sur des dépenses jugées excessives.

Dans une lettre envoyée jeudi à l’exécutif des cols bleus, le président du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), Mark Hancock, affirme que la situation «est sérieuse et demande une attention immédiate».

Le dirigeant de la centrale syndicale y écrit que la «confiance de plusieurs membres a été ébranlée quant à la gestion des fonds du syndicat» et déplore que des décisions aient été prises à l’insu de l’exécutif des cols bleus.

Sous surveillance

«D’un commun accord avec la présidente», M. Hancock demande donc qu’une firme indépendante vérifie la comptabilité des deux dernières années du local 301 pour s’assurer que les dépenses ont été «conformes».

Mark Hancock, président national du Syndicat canadien de la fonction publique.
Photo Pierre-Paul Poulin
Mark Hancock, président national du Syndicat canadien de la fonction publique.

Ce dernier a également décidé de déléguer des employés de sa centrale syndicale pour qu’ils révisent les statuts et règlements du syndicat qui font l’objet actuellement de «quelques difficultés d’application», selon lui.

«Je considère qu’une intervention du SCFP est nécessaire pour répondre à des préoccupations et résoudre des problèmes sérieux.»

Présidente critiquée

Notre Bureau d’enquête révélait la semaine dernière que Mme Racette était la cible de critiques pour avoir, entre autres, pigé dans la caisse du syndicat afin de payer ses cotisations à son fonds de pension. Elle a aussi autorisé l’ex-président Jean Lapierre à avoir accès au régime d’assurances collectives des employés de bureau du local 301.

En entrevue au Journal, elle avait ensuite affirmé qu’elle n’avait pas à informer son exécutif de telles décisions, et mis au défi ses adversaires de se présenter contre elle s’ils n’étaient pas d’accord.

Lundi soir, Mme Racette a dû s’expliquer à sa centrale syndicale qui a jugé bon d’intervenir jeudi.

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