Quelle semaine de m...!
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Une chance que les séries de la LNH commencent! Une chance que le soleil se soit finalement pointé dimanche! Du pain et des jeux, qu’ils disaient, à Rome. On en a bien besoin, après cette pénible semaine!
L’hiver n’en finit plus de finir alors que le calendrier nous dit que c’est presque l’été. Les bancs de neige deviennent bruns et noirs; on sera encore en train de pelleter et de nettoyer quand les feuilles tourneront au rouge.
C’est devenu redondant de pester contre l’état de nos routes, je sais. Mais elles sont tellement exécrables que la Ste-Anne s’est effondrée sur elle-même cette semaine. Petit nid-de-poule est devenu grand.
QUAND TOUT VA MAL... !
Dans l’actualité judiciaire, c’est pire. Un cinglé tue sa famille, fout le feu aux maisons et on le voit déjà éviter la prison en plaidant la maladie mentale. Une défense à la Guy Turcotte, lave-glace non inclus... Pendant ce temps, en raison des délais trop longs, un bon juge de notre système a libéré un présumé meurtrier qui aurait dû être facile à condamner. Oui, aussi simple que ça, et au diable la victime et sa famille...! Le système judiciaire est embourbé dans la sloche.
Et puis quoi encore? Hydro-Québec nous vole presque un milliard et demi de notre argent et le gouvernement accepte l’escroquerie en souriant. Nous ne reverrons jamais la couleur de cet argent, mais ce n’est pas grave. La machine va l’avaler, elle sait ce qui est le mieux pour nous. De toute façon, on aurait fait quoi avec 360 $ par tête de pipe? Oui, je sais, moi aussi j’ai plein d’idées.
Parlant du gouvernement, les acteurs politiques nous jouent du bien mauvais théâtre sur les augmentations de salaire indécentes des dirigeants de Bombardier, fournies à même les fonds publics. Mais chaque parti outré aurait, d’une façon ou d’une autre, déplié l’argent comme l’a fait l’équipe Couillard. Pour sauver la face d’un fleuron québécois qui nous crache au visage.
À l’international, c’est encore pire. Donald joue à celui qui pisse le plus loin avec Poutine. Le bouton rouge n’est jamais loin, des deux côtés de l’océan. On se sert d’images révoltantes, de missiles Tomahawks et de la bonne vieille grogne populaire pour nous approcher un peu plus d’un conflit qui risque de devenir mondial. Et nucléaire. Pas rassurant.
UNE CHANCE QU’ON A LE HOCKEY...
Mais heureusement qu’il est là, quand même, le hockey! Nos pools, nos rivalités, nos grandes obstinations sur les chances du tricolore de passer la première ronde. Les probabilités de voir les Sags surprendre une ronde de plus. C’est futile, à la limite du niaiseux, mais ça nous aide à ne pas devenir fou.
Et si c’est pas le hockey qui vous allume, j’espère que vous avez quelque chose qui vous aide un peu. À passer à travers. À espérer l’été. Du pain, des jeux, un petit feeling ensoleillé de printemps, comme dimanche. Qu’on oublie un peu ce qui nous entoure. En attendant la parade sur Sainte-Catherine, le défilé au Centre-Georges. Ou que Rome s’écrapoutisse.