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Un ex-bénévole de la fondation Cédrika-Provencher accusé de possession de pornographie juvénile arrêté de nouveau

L’homme se trouvait dans un parc à Shawinigan

Claude Richard, un proche de la Fondation Cédrika-Provencher, n’avait pas le droit de se tenir dans un parc, où il a été intercepté.
Photo d'archives, Amélie St-Yves Claude Richard, un proche de la Fondation Cédrika-Provencher, n’avait pas le droit de se tenir dans un parc, où il a été intercepté.

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SHAWINIGAN | Un ancien bénévole de la fondation Cédrika-Provencher, accusé en février dernier de pornographie juvénile, a de nouveau été arrêté par la Sûreté du Québec mardi soir. Il se trouvait dans un parc bien que ça lui soit interdit.

Claude Richard, 66 ans, a été intercepté dans le parc Yvon-Perreault de Shawinigan après que des citoyens eurent signalé sa présence à la SQ.

Or, Richard n’avait pas le droit de se trouver dans un parc, lui qui fait déjà face à des accusations de possession, de distribution de matériel de pornographie juvénile et d’avoir accédé à ce matériel dans le cadre d’événements qui seraient survenus en 2016 et 2017.

Sans enfant

Ses conditions de remise en liberté lui interdisent également de se présenter dans une cour d’école ou dans tout endroit où se trouvent des enfants.

Alors qu’il devait comparaître au palais de justice de Shawinigan mercredi après-midi, sa cause a plutôt été reportée à jeudi pour son enquête sur caution.

La Couronne s’est par ailleurs opposée, mercredi, à sa remise en liberté, en raison de cette nouvelle accusation. Il demeure donc derrière les barreaux.

Trousse Cédrika

Le sexagénaire devait déjà se présenter en cour le 12 mai puisqu’il figurait à l’horaire, alors que la communication de la preuve devait être effectuée à ce moment.

Ami de longue date et sous-entrepreneur de la Fondation Cédrika-Provencher, Claude Richard s’est notamment occupé de la «trousse Cédrika» entre mars 2015 et avril 2016. Il s’agit d’un outil élaboré par l’organisme et qui vise à éviter les enlèvements d’enfants.

Même si son contrat n’a pas été renouvelé, l’homme est tout de même demeuré bénévole pour la fondation jusqu’à son arrestation en février.

Rapidement après l’arrestation de l’homme, la fondation Cédrika-Provencher, fondée par Henri Provencher, le grand-père de la fillette disparue et assassinée en 2007, s’était dissociée de Richard.

La Sûreté du Québec avait perquisitionné dans le domicile de Richard à la mi-février. Sur place, les policiers avaient saisi du matériel informatique afin de l’analyser.

Téléphone intelligent

Le 24 février, une semaine après l’arrestation de Claude Richard, son avocate, Karine Bussière, avait demandé au juge de retirer l’interdiction d’utiliser internet qui avait été formulée à son client dans les conditions de remise en liberté.

Le juge avait décliné la demande de la défense. Claude Richard ne peut donc pas utiliser d’ordinateur ou de téléphone intelligent.