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Couillard en Israël: léger malaise avec le drapeau

L’absence du fleurdelisé s'est faite sentir alors que le premier ministre Philippe Couillard participait à une cérémonie à l’Université de Tel Aviv
Photo Marc-André Gagnon L’absence du fleurdelisé s'est faite sentir alors que le premier ministre Philippe Couillard participait à une cérémonie à l’Université de Tel Aviv

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TEL AVIV | Alors que le drapeau du Québec brillait une fois de plus par son absence, lors d’une cérémonie à laquelle participait Philippe Couillard, quelqu’un à l’Université de Tel Aviv a installé, en catastrophe, le drapeau du Canada à côté de celui d’Israël.

Philippe Couillard a visiblement de la difficulté avec les drapeaux, ces jours-ci.

Lors de la rencontre du premier ministre du Québec avec le premier ministre de l’Autorité palestinienne à Ramallah, dimanche, seuls les drapeaux du Canada et de la Palestine avaient été accrochés de part et d’autre des deux politiciens. Aussitôt les premières images de cette rencontre diffusées sur les réseaux sociaux, les internautes ont été nombreux à signaler l’absence du fleurdelisé.

«Souvent, c’est le choix de nos hôtes», a expliqué M. Couillard.

Le drapeau du Québec, et celui du Canada au départ également, étaient absents, mardi, du pavoisement préparé pour une cérémonie à laquelle participait M. Couillard sur les terrains de l’Université de Tel Aviv.

«On remarquait, pour les amis Québécois dans la salle, à quel point le symbole de l’Université de Tel Aviv ressemble à la fleur de lys, notre symbole national du Québec», a déclaré d’entrée de jeu le premier ministre Couillard, lors de son allocution.

M. Couillard s’est alors tourné vers les drapeaux qui flottaient derrière lui, un peu comme s’il s’attendait à voir celui du Québec, mais il n’y avait que celui de l’université et celui d’Israël.

Au pas de course

Un Israélien, manifestement interpellé par la situation, s’est alors empressé d’aller chercher un drapeau. Au pas de course, il est revenu avec celui du Canada, qu’il a accroché en vitesse à côté des deux autres, le tout en plein milieu de la cérémonie, ce qui en a fait rire plusieurs.

«C’était rigolo, parce que c’était un événement privé, et là, je vois ce monsieur-là arriver. Je ne sais pas pourquoi il se sentait obligé de faire ça,», a commenté M. Couillard, lorsque questionné à ce sujet.

Le drapeau du Québec a été très présent tout au long de cette mission en Israël et Cisjordanie, a défendu le chef libéral. Que ce soit le drapeau du Canada plutôt que celui du Québec, «ce n’est pas particulièrement significatif» pour le premier ministre Couillard.

«Nous notre pays, c’est le Canada, a-t-il insisté. Ma patrie, c’est le Québec. Mon pays, c’est le Canada. Je trouve ça très bien. J’en suis très très heureux: j’en suis même très fier.»

Cette cérémonie, qui avait lieu à l’extérieur, avait été organisée pour souligner la construction prochaine du pavillon de l’École d’architecture David Azrieli (architecte, philanthrope et promoteur immobilier Israélo-Canadien) de l'Université de Tel Aviv.

Prix du Président

Lors de l’activité précédente, qui avait lieu à l'intérieur et au cours de laquelle différentes ententes avec l’Université McGill ont été renouvelées, le personnel du Protocole s'était assuré que tous les drapeaux concernés soient présents, dont le fleurdelisé.

Le premier ministre du Québec a également reçu le Prix du président de l’Université de Tel Aviv, un honneur auquel avait aussi eu droit la première ministre ontarienne Kathleen Wynne, lors de sa visite en Israël l’an dernier.

Avant de quitter le Canada, la semaine dernière, Philippe Couillard a refusé que le drapeau des patriotes soit accroché sur l’une des tours de l’Assemblée nationale, ce qui lui a valu une poignée de critiques.

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