Des milliers de grévistes de la construction frustrés ont manifesté contre le dépôt d’une loi spéciale du gouvernement forçant leur retour sur les chantiers, à un point tel les esprits se sont rondement échauffés avec les policiers.
La colère était palpable devant le Parlement où s’étaient réunis les grévistes des secteurs de la construction. «C’est de la dictature», a affirmé au Journal un manifestant qui s’exprimait sur l’adoption de la loi spéciale du gouvernement Couillard.
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents.
Photo Simon Clark
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Il y a eu beaucoup de bruit lundi devant l’Assemblée nationale, alors qu’à l’intérieur les députés débattent sur l’adoption d’une Loi spéciale qui force le retour au travail des 175 000 travailleurs et travailleuses de la construction qui sont en grève depuis cinq jours.
Après un blitz de négociation ce weekend, l’Alliance syndicale a annoncé dimanche soir qu’elle rejetait toutes les offres finales qui lui ont été soumises par les différents secteurs du milieu de la construction.
L’achoppement des négociations a mené à cette loi spéciale.
«Je ne pense pas que c’est le gouvernement aujourd’hui qui a déposé une loi, je pense que c’est le conseil du patronat», a mentionné Michel Trépaner, le porte-parole de l'Alliance syndicale de la construction, demandant du premier ministre Philippe Couillard «de prendre soin de ses travailleurs de la construction».
Loi contestée
Selon les travailleurs, la dernière proposition s’attaquait encore à la conciliation travail-famille et les offres salariales étaient toujours insuffisantes.
Pour les manifestants, la loi spéciale est un affront à leur droit de grève. Ils réclament que les négociations se poursuivent.
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Simon Clark
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Stevens LeBlanc
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Stevens LeBlanc
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Stevens LeBlanc
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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Les travailleurs de la construction en grève manifestent lundi autour de l'Assemblée nationale pour protester contre le dépôt de la loi spéciale les obligeant à reprendre le travail.
Photo Agence QMI, Guy Martel
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Bernard «Rambo» Gauthier est de ceux qui ne digèrent pas le dépôt de la loi spéciale. Ce dernier compte bien la contester devant les tribunaux. «Une loi spéciale, voyons, y’a personne en danger de mort icitte. Si on n’arrête pas de reculer, ce sont nos enfants et nos petits enfants qui vont payer (...) On a toujours les genoux à terre. Sa crisse de loi spéciale, il peut se la fourrer dans le cul», a pesté le syndicaliste. L’homme a été chaudement acclamé par les travailleurs.
Le directeur général de la FTQ-Construction, Yves Ouellet, a indiqué que les travailleurs de la construction et leurs familles se mobiliseront pour faire tomber le gouvernement Couillard lors des prochaines élections.
«Il va savoir comment ça coûte construire le Québec. La bataille n’est pas finie», a-t-il mentionné au micro.
Vive tension
À la fin de la manifestation, quelques centaines de travailleurs ont bloqué une entrée du Parlement. L’unité antiémeute de la Sûreté du Québec s’est alors dressée devant les mécontents. La tension a rapidement grimpé et les insultes ont fusé. Durant de longues minutes, les policiers et manifestants qui scandaient des slogans se sont regardés dans le blanc des yeux.
Les chefs syndicaux ont d’ailleurs dû intervenir et demander à leurs membres de rester calme «malgré la frustration».
«Il ne faut pas alimenter, il ne faut pas qu’il y ait de provocation de part et d’autre. On a fait un appel à l’ordre parce qu’on est extrêmement fier de la façon dont ils se sont comportés. On a encore le droit de manifester au Québec», a indiqué Michel Trépaner de l’Alliance syndicale.
CE QUE LA LOI PRÉVOIT
- Hausse salariale de 1,8 %
- Médiation jusqu’à octobre 2017
- Si aucune entente n’est conclue, un arbitre va déterminer les conditions de travail en fonction de critères choisis par la ministre.
- L’alliance syndicale promet de contester la loi devant les tribunaux
L’industrie de la construction :
- 153 700 travailleurs
- 25 700 employeurs
- Masse salariale de 5,9 milliards $
LES POLITICIENS RÉAGISSENT
« Au fil des années, les parties en présence ont développé l’habitude [...] de s’asseoir sur leurs mains et d’attendre que le gouvernement règle pour eux. Bien, ce coup-là, ce n’est pas de même que ça va se terminer»
—Philippe Couillard, premier ministre du Québec
« Clairement, ceux qui voulaient l’arbitrage et ceux qui pensent pouvoir se fier à un gouvernement propatronal pour que ce soit biaisé en leur faveur ont beaucoup plus d’espoir, là, que les salariés»
—Jean-François Lisée, chef du Parti québécois
« Le projet de loi propose un mécanisme d’arbitrage qui est souhaitable. Ce qu’on déplore, c’est que ça n’a pas été fait avant»
—François Legault, chef de la Coalition avenir Québec
« C’est un incitatif aux patrons de ne pas trouver de solution, c’est un incitatif aux patrons de ne rien signer»
—Manon Massé, co-porte-parole de Québec solidaire
« On est heureux de ça. On aurait attendu trois autres semaines et visiblement, il n’y aurait pas eu de changement dans les négociations. Les parties s’attendaient à ça, tant la partie syndicale que la partie patronale»
—Régis Labeaume, maire de Québec