Une Québécoise devient la femme la plus rapide au monde
Il n’y a pas si longtemps, on vous parlait de Gidi Chambi qui établissait un nouveau record du monde pour la vitesse la plus rapide jamais réalisée sur une distance d’un demi-mile (0,805 km).
Cette fois-ci, c’est une Québécoise du nom de Maude Bouladier qui retient notre attention. Cette dernière vient tout juste d’enregistrer une vitesse de 338 km/h sur un demi-mile, éclipsant ainsi l’ancienne marque mondiale féminine de 330 km/h et devenant du même coup la femme la plus rapide de la planète sur cette distance.
Une carrière qui ne fait que débuter
Fait encore plus extraordinaire, la nouvelle « recordwoman » n’a qu’une année d’expérience dans cette discipline, elle qui a fait ses débuts l’année précédente à Colorado Springs, là où elle a établi son record il y a quelques jours.
« J’avais comme objectif de prendre de l’expérience et d’arriver à surpasser les 320 km/h, explique Mme Bouladier. J’ai réussi à atteindre 300 km/h lors de mes deux premiers essais, tandis que ma troisième tentative m’a permise d’atteindre 321 km/h. Les membres de mon équipe et moi avons décidé d’augmenter de quelques livres la pression du turbo en vue de mon dernier essai qui s’est soldé par une vitesse de 338 km/h. J’avais peine à y croire quand j’ai vu ma vitesse apparaitre au tableau. »
C’est à bord de sa Lamborghini Huracán rose-émeraude affectueusement baptisée « SEXY » que la femme originaire de Gatineau a fracassé l’ancien record de vitesse sur le demi-mile.
La voiture de l’équipe OB Prestige, qui fut préparée par le spécialiste américain Heffner Performance, profite de plusieurs modifications mécaniques qui font osciller sa puissance entre 2000 et 3000 chevaux, selon les ajustements apportés au système double turbo.
Poursuivre graduellement l’évolution
Tandis qu’elle vient tout juste d’apposer son nom dans le livre des records, Maude Bouladier s’affaire pour sa prochaine course d’accélération qui aura lieu au mois d’aout, en Ontario.
« Même si je détiens la marque mondiale féminine, il me reste encore beaucoup de travail à accomplir afin de rivaliser avec les chronos masculins. Je me sentais très à l’aise dans ma voiture lors de ma dernière séance, ce qui me laisse croire que je pourrai graduellement améliorer mes performances lors des prochaines épreuves. Qui sait jusqu’où ça me mènera ? »