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Dolbeau devant Roberval pour le nombre de permis de construction

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Dolbeau-Mistassini a connu une hausse du nombre de permis de construction délivrés de 40 $ en 2016 par rapport à l’année précédente. Photos d’archives, Daniel Gauthier


C’est Dolbeau-Mistassini qui a remporté l’année dernière la palme de la ville du Lac-Saint-Jean ayant délivré le plus de permis de construction, toutes catégories confondues. Près de 30 M$ sont entrés dans les coffres de la Ville en 2016.

Loin devant Roberval, Dolbeau-Mistassini a délivré pas moins de 841 permis de construction sur son territoire. Il s’agit d’une augmentation considérable de 40 % par rapport à 2015. À ce nombre, 28 ont été délivrés pour la construction de nouvelles maisons ou de logements dans la ville.

De son côté du Lac-Saint-Jean, Roberval arrive deuxième avec une émission de 687 permis, totalisant des gains de plus de 13 M$. Seulement sept de ces attestations municipales étaient pour la construction résidentielle. Un seul était pour une nouvelle construction commerciale.

Une « vibe » à dolbeau

À Dolbeau-Mistassini, 43 permis ont été délivrés pour la construction ou la rénovation de bâtiments commerciaux, totalisant 12 M$ d’investissement dans les limites de la ville, soit une augmentation de 128 %.

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Richard Hébert, maire de Dolbeau-Mistassini Photo d'archives

«Il y a une “vibe” inexpliquée à Dolbeau, mais c’est très intéressant de voir qu’on se dynamise comme ça, pour un premier magistrat, de voir ces chiffres-là, ça me confirme que nous allons dans la bonne direction», explique le maire de Dolbeau-Mistassini, Richard Hébert.

Parmi les constructions visibles sur le territoire de la ville, on compte la nouvelle caserne de pompiers, le Marché Wallberg et plusieurs rénovations au niveau municipal.

Un signe de confiance

Le maire Hébert n’est pas le seul à se réjouir de voir autant d’investissements dans son milieu. Le président de la Chambre de commerce de Dolbeau-Mistassini constate également que les gens ont encore confiance dans la région.

«Ce n’est pas toujours facile, surtout avec l’industrie forestière qui ne tourne pas super bien ces temps-ci, mais voir ces chiffres, ça nous redonne le sourire et nous prouve que les investissements régionaux ne sont pas morts», souligne Dominic St-Pierre. Il rappelle que très peu d’entreprises ont fermé boutique l’an dernier et qu’il en sera de même cette année encore.







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