Deux maires intéressés par le PLC
Le poste de député fédéral laissé vacant par Denis Lebel suscite la convoitise, alors que deux maires du Lac-Saint-Jean ont démontré leur intérêt.
« La porte n’est pas fermée, mais je veux voir avant l’avis de la population », explique l’actuel maire de Dolbeau-Mistassini, Richard Hébert, qui songe à se présenter à la succession de Denis Lebel aux côtés de Justin Trudeau. Son homologue de Desbiens, Nicolas Martel, songe lui aussi à briguer l’investiture libérale.
M.Hébert réfléchit à un saut en politique fédérale, lui qui était resté flou sur son avenir en politique municipale jusqu’à présent. « J’aime la politique. La Ville de Dolbeau-Mistassini a progressé beaucoup depuis que je suis là, voyons ce que je pourrais faire au fédéral », souligne-t-il en précisant que la période estivale sera essentielle pour lui afin de rencontrer la population et de prendre le pouls concernant sa candidature.
Richard Hébert ne ferme cependant pas la porte à la politique municipale. « Je veux voir où je serai le plus utile pour la population. »
ATTRAIT DU POUVOIR
C’est pour le parti de Justin Trudeau que le maire se présenterait. Pour lui, pas question de se présenter pour un parti de l’opposition. « Je veux être dans l’équipe gagnante, je veux apporter le plus à la population du Lac-Saint-Jean. »
L’homme politique de 58 ans devrait prendre une décision sur son avenir politique au courant de l’été, lui qui souligne que la démission de M. Lebel le pousse à se poser plusieurs questions sur son futur.
MARTEL EN RÉFLEXION
L’actuel maire de Desbiens étudie lui aussi la question de se présenter comme candidat libéral pour succéder au conservateur Denis Lebel.
« Je serai en vacances, et ce sera un bon deux semaines de réflexion pour moi », explique-t-il en précisant que seul le PLC l’intéresse. Pour lui, c’est la façon la plus logique de pouvoir continuer à développer le milieu.
