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Darian Durant est en sécurité

Darian Durant
Photo Agence QMI, CODIE MCLACHLAN Darian Durant

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MONTRÉAL – Au football, le succès d’une unité offensive est souvent basé sur le nombre de points qu’elle inscrit au tableau. Si celle des Alouettes peine à atteindre la zone payante, elle peut toutefois se vanter de détenir l’une, sinon la meilleure ligne à l’attaque de la Ligue canadienne de football (LCF).

Il est difficile d’attribuer des statistiques aux gros bonshommes qui s’alignent devant le quart-arrière. Il faut donc regarder le nombre de sacs du quart accordés et la quantité de verges amassées par la course pour se faire une idée.

Après trois rencontres, les Alouettes n’ont toujours pas concédé de sac du quart et ont obtenu 294 verges par la course. Ces deux statistiques sont des sommets dans la LCF.

«Au niveau des statistiques, ça paraît extrêmement bien. Il reste que lorsqu’on regarde les bandes vidéo, Darian Durant nous donne un bon coup de main pour ne pas accorder de sac de quart, a humblement avoué le centre Luc Brodeur-Jourdain.»

«C’est un quart-arrière qui a une bonne connaissance du jeu et qui vit très bien avec le fait d’avoir une passe incomplète à son dossier pour éviter de perdre cinq ou six verges sur un sac du quart.»

Tyrell Sutton bénéficie également de l’excellent travail de ses coéquipiers. En trois rencontres, le porteur a récolté 210 verges de gain et maintenu une moyenne de 6,2 verges par portée.

«On veut donner des verges à Sutton quand Jacques appelle une course. On veut mériter l’opportunité de pouvoir courir avec le ballon à nouveau», a rajouté le colosse qui en est à sa neuvième saison avec les Alouettes.

Enfin du mérite

Même s’il est assez rare qu’on les retrouve dans les «jeux de la semaine», les joueurs de ligne obtiennent de plus en plus de mérite. Cela se reflète également lors des repêchages amateurs.

Auparavant, il était fréquent de voir des porteurs de ballon être sélectionnés dans les premières rondes. Maintenant, les directeurs généraux tentent davantage de construire une solide ligne à l’attaque.

«Si tu trouves un joueur de ligne offensive qui peut te donner huit ou 10 ans, ou du moins qui a le potentiel de le faire, tu veux le repêcher. Tu veux le conserver, le développer et le faire jouer dans ton organisation», a expliqué celui qui a justement été repêché par les Alouettes en 2008.

«Une équipe se définit beaucoup par la performance de son quart-arrière, donc si tu veux un gars qui évolue bien et qui est en confiance, il faut que tu le protèges. Une bonne façon de le protéger c’est d’avoir un bon jeu au sol. À partir de ce moment-là, tu auras du succès en tant qu’équipe.»

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