La WWE débarque à Montréal
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MONTRÉAL – Plusieurs vedettes de la World Wrestling Entertainment (WWE), dont les favoris locaux Sami Zayn et Kevin Owens, seront de passage à Montréal, samedi soir, au Centre Bell, dans le cadre de la tournée Summerslam Heatwave.
Les amateurs de lutte québécois devraient être comblés avec la présence de plusieurs gros noms, incluant Charlotte Flair.
La fille de l’un des visages les plus connus de l’organisation et 16 fois champion du monde, Ric Flair, n’en sera pas à son premier passage dans la métropole, mais il s’agit toujours d’un moment spécial pour elle.
«J’adore me battre au Canada. En plus de Montréal, j’aime bien Toronto, a avoué celle qui sera jumelée à Naomi dans un duel qui les opposera à Natalya et Carmella. Les partisans sont vraiment passionnés, ce qui donne le goût de venir ici.»
Les vedettes locales
Sans aucun doute, Zayn et Owens devraient être parmi les lutteurs les plus acclamés par la foule lorsqu’ils feront leur entrée dans le ring. Les deux hommes originaires du Québec font partie de l’élite de la WWE et chaque passage à Montréal est un moment spécial pour eux.
«Je leur ai parlé récemment et ils sont toujours très heureux de venir à Montréal», a mentionné Flair qui, pour sa part, arrivera à Montréal seulement samedi.
Toutefois, il ne faut pas croire que le fait de s’illustrer à domicile garantit que la foule sera derrière vous. Flair, une lutteuse originaire de Charlotte, s’est déjà fait huer par les amateurs quand elle prenait part à un gala directement dans sa cour.
«C’est vraiment plaisant de se battre à la maison. Tout dépendamment si je suis du bon ou du mauvais côté, la foule m’appuie. La dernière fois, je faisais justement partie du mauvais côté.»
Son propre héritage
Malgré son grand talent et les titres qu’elle a décrochés à travers le temps, la lutteuse de 31 ans porte un nom très connu dans le monde de la lutte, ce qui l’associe inévitablement à son père Ric.
Si certains peuvent penser qu’elle doit vivre dans l’ombre du coloré vétéran de 68 ans, la principale intéressée y voit plutôt une occasion de prendre la relève de son père qui a marqué l’histoire de la lutte et qui continue à le faire.
«Je vois vraiment ça comme un privilège de poursuivre son héritage. En même temps, je parviens très bien à faire mon propre chemin.»