Les enfants d’Osheaga
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MONTRÉAL | En 11 ans, plusieurs habitués d’Osheaga sont devenus parents. Pour bon nombre de ceux-ci, pas question de rater leur rendez-vous annuel pour autant. Non seulement ils ne tirent pas un trait sur la tradition, mais ils la poursuivent en famille.
C’est notamment le cas de Nicolas et de sa conjointe Amanda. Celle-ci, enceinte de 32 semaines, a tenu à faire le trajet de Toronto avec leurs fils de deux ans, Rocco. «Ça fait sept ans que je veux voir Arkells, nous dit Nicolas, au sujet de la formation qui se produisait de 19 h 20 à 20 h 20. Nous passons la journée ici, puis ce sera l’heure du dodo.»
D’autres, comme Philippe et Catherine, dont les enfants ont grandi (âgés de plus de 10 ans), sont prêt à débourser jusqu’à 975 $ (325 $ par personne) afin de faire le plein de musique en plein air pendant trois jours avec leur fille Béatrice. «Avant c’était gratuit pour les enfants, maintenant qu’ils ont plus de 10 ans, leur passe coûte le même prix que la nôtre.»
Le coin des petits
Depuis deux ans, le festival Osheaga aménage une section réservée aux tout-petits ainsi qu’à leurs parents. Parmi les divertissements, on y retrouve une glissade gonflable, des tables pour bricoler, une cabine photo et un carré de sable. Leslie et ses deux enfants en bas âge, Malcolm et Alex, fréquentent le lieu pour «prendre une pause du bain de foule et aller jouer».
Un coin y a été aménagé pour les mères qui souhaitent allaiter. Un service de garderie est aussi offert par des éducatrices formées au coût de 10 $ l’heure. Ainsi, Jamie, qui a voulu faire découvrir le festival à son fils Ivan, y a eu recours lorsqu’elle souhaitait être rapprochée de la scène pour voir certains artistes: «se retrouver au milieu d’une foule aussi dense serait dangereux pour Ivan», dit-elle.