Anne Rice – Prince Lestat et l’Atlantide: Fabuleuses aventures des Enfants de la Nuit
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L’Américaine Anne Rice, reine de la littérature vampiresque, propose un autre étonnant voyage au royaume des vampires dans son nouveau roman, Prince Lestat et l’Atlantide. Inspirée, vibrante, elle entraîne ses lecteurs sur le continent perdu, aux sources mêmes de cet étrange et sombre univers qui a vu naître les Enfants de la Nuit.
Après la disparition des deux grandes magiciennes, Maharet et Mekare, le prince des Enfants de la Nuit n’a pas eu le choix : pour sauver les siens, il a décidé d’héberger en lui l’esprit Amel, le Noyau sacré, qui relie tous les vampires de la planète. Lestat peine à le comprendre. Étrangement, il rêve sans cesse d’une ville engloutie, d’un monde qui tremble.
« J’ai toujours été hantée par l’idée de l’Atlantide, depuis le jour même où j’ai lu les récits de Platon sur ce Royaume perdu. Je sais qu’il y a plusieurs livres de littérature new age qui parlent de l’Atlantide, des témoignages de gens qui disent y avoir vécu et s’être réincarnés de nos jours, ou encore des témoignages obtenus avec l’aide des médiums. Je me suis aussi intéressée aux travaux de recherche de Graham Hancock, qui a cherché les ruines du royaume perdu de l’Atlantide au large des côtes de l’Inde et dans la Méditerranée. Je voulais écrire mon histoire de l’Atlantide », dit-elle.
L’Atlantide
Anne Rice travaillait déjà sur un livre traitant de l’Atlantide. Mais il lui manquait quelque chose. « J’ai réalisé que ce serait super de relier l’Atlantide à mes vampires : une manière parfaite de servir de base à l’un des grands mystères de leur existence, l’essence du premier esprit qui a muté et a donné naissance au tout premier vampire. Au moment où j’ai placé ce morceau du casse-tête, tout s’est remis à sa place. »
Ce fut pour elle une expérience d’écriture extrêmement satisfaisante. « J’ai pu plonger plus profondément dans le personnage de Lestat, dans l’univers des vampires, dans leur nature d’étrangers. Tout ce que je voulais dire au sujet d’Atlantide et tout ce que je voulais dire au sujet de Lestat et des autres vampires a trouvé sa place. »
Elle ajoute que l’Atlantide ouvre une énorme porte pour le monde de la fiction. « Il y a énormément de place pour laisser l’imagination, remplir les espaces vides et pour utiliser les références culturelles comme des métaphores et de la poésie. J’ai utilisé l’Atlantide comme matériau pour mon monde fictif... mais je ne me fais pas d’illusions sur les preuves de son existence. »
« Héros de sa propre vie »
L’écrivaine-culte – elle a vendu 100 millions de livres – assure en entrevue qu’elle doit beaucoup à Lestat, un personnage qui, dans son univers à elle, vit et évolue à ses côtés depuis plus de 40 ans.
« Lestat, dans Entretien avec un vampire, n’était pas un héros, mais un vilain. Mais je n’avais pas projeté qu’il y ait les Chroniques des vampires ni que Lestat deviendrait le héros de ces Chroniques. »
Elle est très attachée à Lestat, plus séduisant et passionné que jamais dans ce tome qui l’amène à relever de nombreux défis. « J’ai vu la quête de Lestat comme quelque chose de positif – un héros qui ne peut être détruit et qui revient encore et encore. Il refuse d’être broyé ou découragé par qui que ce soit et il est déterminé à être le héros de sa propre vie et à vivre sa vie de manière héroïque. »
- Anne Rice connaît un succès international avec ses livres.
- Elle a écrit Chroniques des vampires, La Saga des sorcières, Les Infortunes de la Belle au bois dormant et Le Don du loup.
- Prince Lestat est un best-seller international et elle propose la suite dans Prince Lestat et l’Atlantide.
- Elle termine en ce moment un nouveau roman.
EXTRAIT
« Atalantaya, éventrée, brisée, nous avait expulsés en pleine mer. Nous distinguions des flammes au loin, mais les vagues étaient monstrueuses. Bien que ne cessant pas une seconde de les appeler, nous savions que nous avions perdu Derek et Garekyn.
Nous ne devions plus jamais les revoir, pas plus qu’Amel.
Les cris des malheureux et des mourants s’étaient éteints.
La pluie nous trempait aussi sûrement que la mer, et malgré la densité du rideau qu’elle formait, nous discernions encore le lointain spectacle d’Atalantaya, immense île en flammes secouée par les éruptions qui se succédaient, de plus en plus distante à mesure que le silence et les ténèbres nous submergeaient. Serrés l’un contre l’autre, nous ne nous entendions plus, nous ne nous voyions plus, et les heures passaient. »
— Anne Rice, Prince Lestat et l’Atlantide