[PHOTOS] Le nouveau terminal de l'Aéroport international Jean-Lesage en 27 images

Jeudi, 16 novembre 2017 12:32 MISE À JOUR Jeudi, 16 novembre 2017 13:55

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À compter du 11 décembre, les voyageurs internationaux utiliseront un nouveau terminal à l’aéroport Jean-Lesage de Québec. Avec ces changements, les dirigeants prévoient que Québec deviendra un pivot pour les compagnies à faibles coûts.

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Rappelant que Québec a toujours été mal desservi par les compagnies canadiennes, le directeur général de l’aéroport Gaëtan Gagné prévoit que d’ici cinq ans l’aéroport se positionnera «comme un genre de hub pour les compagnies low coast».

Photo Pascal Huot

Cela sera possible grâce à la modernité des installations et à la plateforme technologique retenue, qui permet une connexion facile au système informatique sans nécessiter des frais de développement pour les compagnies aériennes. «Ça va intéresser beaucoup les transporteurs européens et asiatiques», a-t-il dit.

M. Gagné a rappelé qu’une équipe travaille à partir de l’Angleterre pour développer des dessertes vers l’Europe. Questionné au sujet de la baisse des destinations vers les États-Unis, il a répliqué qu’il s’agissait d’une situation conjoncturelle. Les compagnies américaines manquant de pilotes, elles se concentrent sur les aéroports de Toronto, Vancouver et Montréal.

Affirmant que l’aéroport est rentable et qu’il continuera à l’être dans les prochaines années en raison de la hausse du nombre de passagers attendue, il balaie de la main les accusations de certains transporteurs que les frais à Québec sont plus élevés.

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Une dernière phase

Le projet YQB 2018, d’une valeur totale de 277 millions de dollars, se terminera en février 2019 par le raccordement définitif du nouveau terminal international officiellement inauguré jeudi.

La dernière étape consistera à la démolition et la reconstruction du terminal international actuel. Cette partie du projet devait être réalisée en deux étapes afin de continuer à pouvoir utiliser un seul point de fouille.

Il y aura quatre lignes au nouveau point de fouille avec la possibilité d’en ajouter deux, ce qui devrait suffire pour les besoins des 15 prochaines années estime M. Gagné.

«On a pensé à 2040 avec des prévisions de passagers plus grandes et nous allons être capables d’agrandir sans démolir ce qui a été fait», souligne Daniel Perreault, vice-président infrastructures de l’aéroport.

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Technologie

La nouvelle section bénéficie de deux carrousels à bagages plutôt qu’un seul, mais puisqu’il y a plus d’espace autour, l’aéroport pourra desservir les passagers de quatre avions simultanément au lieu d’un seul.

Une application de téléphone donnera accès à 14 bornes de dédouanement libre-service.

La fenestration abondante et un design «inspiré de la nordicité» accueillent un bar et un restaurant opéré par Nourcy. En plus du Starbuck déjà annoncé, il pourrait y avoir de trois à quatre autres concessions. L’administration estime que la décoration amènera les voyageurs à partager sur les réseaux sociaux leurs photos prises à l’intérieur.

En ayant recours à la géothermie et à la récupération de l’énergie, la nouvelle partie n’a pas requis encore l’utilisation du chauffage d’appoint au gaz malgré la température froide. L’éclairage au DEL et la ventilation sont automatisés.

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Prochaine étape

Au final le projet, le projet qui a débuté en 2013 avec notamment la réfection des pistes et des stationnements, a mené au doublement de la superficie du bâtiment de l’aérogare.

«On travaille depuis huit ans à bâtir ce projet. On est dans les budgets, dans les temps et dans les spécifications», a dit M. Gagné.

Une fois le projet bouclé, les dirigeants de l’aéroport entendent s’attaquer au centre de prédédouannement. Il faudra attendre la nouvelle réglementation canadienne à ce chapitre, qui elle dépend d’une décision du gouvernement des États-Unis. M. Gagné estime qu’il est réaliste de viser le printemps 2019 pour le début du chantier. Il compte aussi continuer à se battre pour que Québec bénéficie des mêmes avantages pour les frais que la majorité des autres aéroports du pays. «Mes passagers ne sont pas des citoyens de deuxième zone», a-t-il lancé.