La police n'a toujours pas l'identité du corps retrouvé près du poste de commandement pour Guy Chouinard
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Le mystère plane toujours sur l’identité du corps retrouvé dans le secteur de l’aéroport, mardi, bien que les recherches entourant la disparition de Guy Chouinard aient pris fin.
Une autospsie sera pratiquée, ce jeudi matin, afin de connaitre les causes du décès et l'identité de la dépouille retrouvée.
La police de Québec refuse toujours de donner l’identité de la dépouille qui a été retrouvée dans le secteur de l’aéroport. Plusieurs indices laissent toutefois croire qu’il pourrait bien s’agir de Guy Chouinard de Saint-Pamphile, près de Saint-Jean-Port-Joli.
Disparu depuis un mois
L’homme n’a pas été revu depuis le 22 octobre alors qu’il avait loué une chambre au Motel de l’Aéroport, sur le boulevard Wilfrid-Hamel. Selon la propriétaire Céline Gagnon, Guy Chouinard aurait d’abord loué une chambre avec deux amis de Saint-Jean-Port-Joli avant d’en louer une autre, seul cette fois.
Après deux jours sans nouvelles du client qui occupait la chambre numéro 15, les employés du Motel ont libéré l’endroit en transportant deux « sacs genre poche de hockey » à la réception. Lorsque les policiers se sont présentés pour tenter d’avoir des informations sur la disparition de l’homme, Normande, la réceptionniste de l’établissement, leur a montré les sacs dans lesquels il y avait deux enveloppes brunes.
« C’est notre homme »
« Ils ont dit : “C’est notre homme” », se rappelle la réceptionniste. La chambre numéro 15 a ensuite été inspectée.
La propriétaire a indiqué pour sa part ne pas avoir véritablement porté attention à ce client « normal ». Elle a cependant pu identifier Guy Chouinard en comparant la photo de ce dernier avec les bandes vidéo remises à la police.
La famille du disparu, qui a partagé la photo de M. Chouinard sur les médias sociaux plusieurs fois dans le dernier mois, n’a pas voulu faire de commentaires. L’un des membres a simplement dit n’avoir que peu d’informations avant de nous rediriger vers la police.
— Avec la collaboration de Catherine Bouchard