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Pas d'ambulances supplémentaires à Lévis: Dessercom demande des explications

FD-ACCIDENT LÉVIS
Photo d'archives Agence QMI, Aurélie Girard Seulement sept ambulances sont disponibles sur le territoire de Lévis.

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La compagnie ambulancière Dessercom de Lévis somme le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, d’expliquer pourquoi la ville n’a pas eu droit à sa part du gâteau dans l’octroi de véhicules supplémentaires survenu récemment.

Dessercom appuie le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, qui a demandé, le 30 novembre dernier, une rencontre avec le ministre Barrette. Le maire souhaite connaître les motifs qui ont motivé M. Barrette à ne pas ajouter de véhicules ambulanciers à Lévis.

«On a des exemples qui nous montrent que ce qui a été octroyé en terme d’ajouts de véhicules, ça ne fait pas de sens. La population mérite des explications», fait valoir Maxime Laviolette, directeur général chez Dessercom.

«Comment justifier, par exemple, que Lotbinière ait reçu des ajouts, avec leurs 469 transports et 544 appels annuellement, alors qu’Armagh, avec ses 601 transports et 675 appels, n’ait aucun ajout d’accordé?», se questionne M. Laviolette.

M. Laviolette rappelle que Sherbrooke, une ville comparable à Lévis, opère 14 ambulances par jour, contre 7 à Lévis. «C’est depuis 2014 que le ministère de la Santé sait qu’il y a une iniquité à Lévis avec Sherbrooke», poursuit M. Laviolette.

En terme d’heures, cela se traduit par 643 heures de couverture par semaine à Lévis, contre 906 à Sherbrooke, soit 40% de plus.

Par ailleurs, le directeur général rappelle que, selon le CISSS de Chaudière-Appalaches, les priorités en matière de couverture ambulancière sont Saint-Flavien, Lévis et Sainte-Marie. Aucune de ces zones n’a obtenu de ressources supplémentaires, alors que d’autres, telles que Lotbinière, en ont reçu «sans faire partie des priorités régionales».

«Personne ne comprend cette décision», poursuit M. Laviolette.

Dessercom dénonce le silence radio du ministère qui dure depuis deux semaines, à la suite des demandes du maire de Lévis de s’expliquer sur les méthodes de calcul des priorités.

«On nous a dit que tant qu’il y aurait des négociations, le ministre ne rencontrerait personne. C’est clairement un manque de transparence», termine M. Laviolette.

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