Georges St-Pierre a réussi son grand retour
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Déjà reconnu comme l’un des plus grands athlètes de l’histoire de sa discipline, le Québécois Georges St-Pierre a consolidé son statut en réussissant ce que plusieurs croyaient impossible : un retour après quatre ans d’absence.
La dernière présence de GSP dans l’octogone remontait au 16 novembre 2013 et il en était ressorti lourdement amoché face à Johny Hendricks.
Comme si le défi d’effectuer un retour n’était pas déjà assez grand, il a décidé d’affronter Michael Bisping, le champion des poids moyens, une catégorie de poids plus élevée que celle où il a régné pendant si longtemps.
Sans trop de difficulté, la fierté de Saint-Isidore a surpris le monde des arts martiaux mixtes (AMM) en remportant son duel par soumission, au troisième round.
Le plus ardu pour St-Pierre a été son camp d’entraînement, car il a surmonté plusieurs problèmes reliés à sa prise de poids.
Quelques semaines après son combat, il a abandonné sa ceinture pour prendre une pause avant d’attaquer son prochain défi, lui qui a été aux prises avec une colite ulcéreuse.
L’argent, l’argent et encore l’argent
Le meilleur et le pire de la boxe se sont croisés en 2017, lorsque Floyd Mayweather et le spécialiste des AMM Conor McGregor se sont affrontés dans ce qui était le premier combat de boxe professionnel de l’Irlandais.
Si le spectacle offert n’était en rien comparable avec les plus grands chocs de l’histoire, les partisans ont tout de même été au rendez-vous. Ce sont 4,3 millions d’amateurs qui ont acheté le combat à la télévision payante. Il s’agit du deuxième événement le plus lucratif de l’histoire après le duel entre Mayweather et Manny Pacquiao.
Pour ce qui est du résultat, malgré une performance au-delà des attentes, la logique a été respectée et «The Notorious» s’est incliné par K.-O. au 10e round. Cette victoire a permis à Mayweather, 40 ans, de remporter sa 50e victoire en autant de duels en carrière.
Une année en deux temps pour la boxe québécoise
Grâce à sa victoire face à Enrico Koelling, Artur Beterbiev a mis la main sur le titre mondial IBF des mi-lourds. Il est donc devenu le troisième boxeur dirigé par Marc Ramsay à remporter un titre mondial, après Jean Pascal (2009) et David Lemieux (2015).
Lemieux aurait pour sa part pu effectuer un retour parmi l’élite mondiale, mais Billy Joe Saunders a gâché la fête à la Place Bell en conservant sa ceinture WBO des poids moyens grâce à un triomphe par décision unanime.
Finalement, une page d’histoire s’est tournée lorsque Pascal a mis les pieds dans le ring pour la dernière fois de son illustre carrière. Fidèle à son habitude, il en a mis plein la vue et a bouclé la boucle en dominant l’Égyptien Ahmed Elbiali pour lui passer le K.-O. au sixième round.