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Ex-policier accusé de voie de fait armée causant des lésions

L’ancien policier de Québec Jean-Bernard Lajoie était déjà accusé de trafic de cocaïne, d’abus de confiance et d’utilisation non autorisée d’un ordinateur.
Photo d’archives, Didier Debusschere L’ancien policier de Québec Jean-Bernard Lajoie était déjà accusé de trafic de cocaïne, d’abus de confiance et d’utilisation non autorisée d’un ordinateur.

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Déjà accusé de trafic de cocaïne, d’abus de confiance et d’utilisation non autorisée d’un ordinateur, un ancien policier de Québec a vu de nouvelles accusations être portées contre lui.

Cette fois, on reproche à Jean-Bernard Lajoie, 35 ans, de s’être livré à des voies de fait armées à l’encontre d’un homme, le jour de Noël, et de lui avoir causé des lésions corporelles.

Le directeur aux poursuites criminelles et pénales lui reproche également d’avoir « omis de se conformer à une condition d’une promesse remise à un agent de la paix ou à un fonctionnaire responsable, soit de notifier au capitaine John Nolan tout changement d’adresse, d’emploi ou d’occupation ».

Après avoir brièvement comparu, le 26 décembre, l’ex-policier du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a été ramené, mercredi, devant le juge Christian Boulet, et son avocat a fait savoir qu’il désirait que son client soit évalué sur son aptitude, ce qui sera fait au cours des prochains jours.

Infirmerie

L’avocat de la défense a également demandé au Tribunal de faire une recommandation pour que son client soit détenu à l’infirmerie « en raison de son statut d’ancien policier » et que sa médication lui soit acheminée dans les plus brefs délais.

Il lui a également été interdit de communiquer avec la présumée victime au dossier. Lajoie sera ramené devant le Tribunal le 5 janvier prochain.

Lajoie est déjà accusé de trafic de cocaïne, d’abus de confiance par un fonctionnaire public et d’utilisation non autorisée d’un ordinateur.

Les gestes liés au trafic de stupéfiants auraient eu lieu entre le 1er novembre 2014 et le 1er mars 2015, alors que ceux reliés à l’utilisation du Centre de renseignements policiers du Québec se seraient produits entre le 1er avril 2012 et janvier 2015.

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