Après The Voice, un contrat de disque en France pour Gabriella
Polydor, filiale de Universal, prend la Québécoise sous son aile
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L’aventure française de Gabriella, amorcée en grande pompe quand elle a séduit les coaches et les fans de l’émission The Voice, en 2016, va se poursuivre puisque la chanteuse-violoniste québécoise s'est jointe à l’importante étiquette de disque Polydor, une filiale de la multinationale Universal.
Polydor, qui compte dans ses rangs plusieurs grands noms de la chanson francophone comme IAM, Jean-Louis Murat, Lara Fabian, Isabelle Boulay et, jusqu’à tout récemment, Mylène Farmer, prendra en charge la promotion en Europe du prochain album de Gabriella dont la sortie est prévue en 2018.
Le premier simple de cet album sera d’ailleurs lancé dès la fin janvier sur le territoire français. Le vidéoclip sera tourné, la semaine prochaine, au Québec.
Depuis Paris, où elle passe une grande partie de son temps, Gabriella a confié tout son bonheur d’avoir été recrutée par un joueur important dans le milieu de la musique. « Il n’y a pas beaucoup de gens qui peuvent vivre ça », reconnaît-elle.
« Si tu m’avais dit, il y a deux ans, quand les gens de The Voice m’ont découverte dans un bar de Paris, que je partirais à la conquête du marché européen, je ne t’aurais pas cru. »
Candidement, elle avoue que ça vient avec un certain stress.
« J’ai commencé récemment la méditation parce que je me dis qu’il ne faut pas trop que j’y pense. Je prends ça au jour le jour. Je dois rester fidèle à ma musique sinon il y a un sentiment de vertige », dit celle qui est sous contrat au Québec avec l’étiquette La Tribu.
Priorité à la musique
Avec la force de frappe de Polydor derrière elle, rester fidèle à sa musique devient d’ailleurs tout à coup plus simple pour l’auteure-compositrice-interprète de Saint-Basile-le-Grand.
« Nous sommes une petite équipe qui, depuis trois ans, essayons de tout faire seuls. Ça devenait primordial d’avoir une plus grosse équipe parce que c’est difficile de s’occuper de Twitter, d’Instagram et d’appeler les radios tout en même temps. Moi, j’avais envie de me concentrer sur la musique et les spectacles. »
Les derniers mois ont d’ailleurs été consacrés à la production de l’album qui succédera à The Story of Oak & Leafless, son premier, paru en 2015.
En fait, précise Gabriella, cela fait deux ans qu’elle travaille sur cet album, dont les séances de studio ont commencé dans la Ville lumière l’automne dernier.
« Je voulais me renouveler, prendre un nouveau départ et trouver de nouvelles sonorités avec le violon. Je veux m’affirmer et avoir un album qui peut bouger tout en étant introverti. »