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Cycliste heurté par une autopatrouille: les frais juridiques du policier s'élèvent à plus de 735 000 $

Le 3 septembre 2014, un cycliste a été heurté tout près de l'église Saint-Roch par un véhicule de police. Le patrouilleur au volant, Simon Beaulieu, s'est ensuite retrouvé au coeur d'un procès qui s'est terminé le 12 janvier dernier par son acquittement.
Le 3 septembre 2014, un cycliste a été heurté tout près de l'église Saint-Roch par un véhicule de police. Le patrouilleur au volant, Simon Beaulieu, s'est ensuite retrouvé au coeur d'un procès qui s'est terminé le 12 janvier dernier par son acquittement. Photo d'archives Stevens Leblanc


QUÉBEC | La facture reliée aux frais judiciaires du policier de la Ville de Québec Simon Beaulieu a frôlé jusqu'à maintenant les trois quarts de millions de dollars, selon des données obtenues par TVA Nouvelles via la loi de l'accès à l'information.

Le 3 septembre 2014, le cycliste, Guy Blouin a été heurté tout près de l'église Saint-Roch par un véhicule de police. Le patrouilleur au volant, Simon Beaulieu, s'est ensuite retrouvé au coeur d'un procès qui s'est terminé le 12 janvier dernier par son acquittement. Ces longues procédures ont entraîné une facture importante pour la Ville qui, dans de telles situations comme le stipule la convention collective, doit payer les frais de défenses de son employé.

Les coûts rattachés aux services de son avocat se sont élevés à 635 472 $.

Lors du procès, un consultant en mécanique a été engagé par la défense afin d'effectuer une inspection sur le véhicule et différents tests. Les coûts qui y sont rattachés s'élèvent à tout près de 100 000 $, portant le total de la facture pour la ville à 735 212 $.

L'avocat du policier Beaulieu dénonce lui-même cette facture. Selon lui, il faut pointer du doigt le travail bâclé des experts de la Sûreté du Québec qui ont tout d'abord fait la reconstitution de la scène d'accident et l'inspection mécanique du véhicule.

«Si certaines personnes de la Sûreté du Québec avaient fait leur travail convenablement, les frais auraient été de zéro à mon avis. Il n'aurait pas dû y avoir d'accusation. Nous, nous avions à faire notre travail, on savait que nous avions raison, on savait que l'on était capable de démontré que les policiers de la Sûreté du Québec qui ont travaillé sur la reconstitution se trompaient.»

Les frais dans ce dossier ne s’arrêtent pas pour autant là. Un processus d'enquête est en cours afin de déterminer si le policier sera appelé à faire face à une citation en comparaître devant le comité de déontologie policière.







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