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Signes religieux au SPVM: une «tempête dans un verre d’eau», selon Khadir

QS Khadir
Photo d'archives Simon Clark Le député de Québec solidaire Amir Khadir

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Le député Amir Khadir estime que le débat concernant une éventuelle permission de porter des signes religieux dans la police de Montréal est une «tempête dans un verre d’eau».

«Revenons au fait, dédramatisons tout de suite. On fait une tempête dans un verre d’eau, car il n’y a pas eu de demande», a précisé le député de Québec solidaire à LCN.

Amir Khadir dit que le problème est ailleurs. «Celles et ceux que je connais, il y en a des centaines sinon des milliers, ce sont des jobs dans la fonction publique, dans l’enseignement, des jobs d’ingénieurs, d’inhalothérapeutes qu’on leur refuse.»

«Il ne faut pas en société alimenter des controverses inutiles sur quelque chose qui n’est pas un problème. Ceux qui font ça ne veulent pas s’attaquer au vrai problème soit la discrimination à l’emploi, au logement contre toute sorte de monde y compris les femmes voilées, mais pas seulement. Il y a des gens dont on ne connaît pas les croyances et à qui on refuse un emploi en raison de la couleur de leur peau», a mentionné Amir Khadir.

Neutralité de l’État

Son parti politique a clairement exposé ses positions quant à la neutralité de l’État en 2013 et le député rappelle que vivre en société, c’est faire des compromis.

«Notre proposition de la charte de la laïcité que François David avait présentée adopte l’esprit et les recommandations de Bouchard-Taylor. Dans les positions d’autorités, police et juges,on ne permet pas le port du signe religieux qui identifie que ce soit kippa, turban ou un voile, il n’y a pas de place pour ça», fait savoir M. Khadir.

Le député nuance ses propos. «Il faut s’assurer que partout ailleurs, les personnes, quelles que soient leurs croyances, car la laïcité n’est pas un principe d’exclusion, mais d’inclusion qui permet à l’État de dire, on ne fait pas de distinction entre vous. En public, dans l’administration, c’est ouvert à tout le monde», indique le député de Mercier.

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