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Marina Orsini affligée par l’Alzheimer dans la nouvelle dramatique de Radio-Canada

Marina Orsini
Photo d'archives Agence QMI, TOMA ICZKOVITS Marina Orsini

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MONTRÉAL | L’Alzheimer frappe parfois à un âge précoce. Ce drame arrivera à Anémone, une thanatopractrice (embaumeuse) de 53 ans à laquelle Marina Orsini donnera souffle dans Une autre histoire, la nouvelle dramatique de Radio-Canada qui s’installera en ondes à la saison 2018-2019.

Si la case horaire du nouveau téléroman réalisée par Brigitte Couture (30 vies, Mémoires vives) reste à préciser, on sait toutefois que Marina Orsini renouera avec la fiction à titre de vedette parmi le vaste éventail de personnages multicouches dont l’auteure Chantal Cadieux (Providence, Mémoires vives) a le secret.

Touchée de près

«C’est un immense cadeau pour un acteur, a noté Marina, alors qu’on levait le voile mardi sur le projet en chantier, parce que c’est un univers qu’on connaît peu. C’est la maladie du siècle, et on va apprendre beaucoup de choses sur l’Alzheimer dans l’histoire, médicalement, quotidiennement. Parce qu’Anémone ne sait pas non plus c’est quoi. Ça change la donne, c’est ce qui fait que toute sa vie bascule».

D’ailleurs, la maladie touche de près l’animatrice de Marina et de Deuxième chance. «Ma belle-mère en souffre, mais elle a 91 ans. Je suis bien placée pour la voir aller dans l’évolution de ça. Or, plus t’es jeune, plus c’est fulgurant.»

Non seulement Anémone négocie-t-elle avec ce mal qui rongera peu à peu ses souvenirs, mais en plus, son lourd passé – «qu’elle a souhaité oublié» – refait surface. Trente ans plus tôt, elle s’appelait Manon et a dû abandonner derrière elle trois enfants (Debbie Lynch-White, Benoît McGinnis et Adam Kosh) et son conjoint (Vincent Gratton). Un drame violent l’a forcée à se recréer une vie, dont font désormais partie trois autres enfants (Marilou Morin, Mickaïl Ahooja et une fille adoptive campée par Laurence Barrette).

Un drame à double tranchant

«C’est doublement bouleversant pour elle, a noté l’actrice de 51 ans. C’est une femme qui porte toujours ça en elle. C’est lourd dans son cœur. Et ç’a teinté son futur, donc le présent dans lequel on la retrouve. C’est une femme mystérieuse, fragile, qui se protège tout le temps».

Réfugiée chez Lise (Danielle Proulx), qui tient une maison pour femmes en difficulté dans la ville fictive de Belleville, la mère en fuite a épousé la profession de thanatopractrice: «C’est toucher à la mort pour mieux vivre. Il y a toute sorte de parallèles qui seront faits par rapport au métier de mon personnage.»

Pour sa part, l’auteure du feuilleton, Chantal Cadieux, ne dissimule pas son penchant pour les secrets de famille. « J’ai commencé par le personnage d’Anémone. Marina était trop jeune, alors j’ai rajeuni le personnage un peu. Ça valait la peine, parce qu’elle l’incarne complètement.»

«L’Alzheimer, c’est l’une des maladies qui me fait le plus peur, a-t-elle précisé. Il y en a eu dans la famille de mon père. Dans chacune de mes séries, c’est important pour moi d’aborder une maladie, de faire découvrir aux gens la réalité de ceux qui vivent avec ça, comme le Parkinson dans «Mémoires vives». J’espère faire quelque chose de rassurant.»

Dans la nouvelle offrande, dont le tournage s’amorcera le 14 mai, graviteront Vincent Graton, Sébastien Ricard, Guillaume Cyr, Stéphane Jacques, Nathalie Coupal, Marie Turgeon, Widemir Normil, Patricia Tulasne, Cynthia Trudel et Patrice Godin. D’autres noms à confirmer s’y grefferont également.

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