Les profs pas forcés d’enseigner la sexualité
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Les commissions scolaires devront embaucher à l’externe des travailleurs sociaux ou organismes communautaires pour donner les capsules d’éducation à la sexualité l’an prochain s’ils ne trouvent pas suffisamment de profs volontaires.
C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx jeudi en mêlée de presse.
Le Journal publiait jeudi que le Syndicat de Champlain, sur la Rive-Sud de Montréal, avait invité ses membres à ne pas se porter volontaires pour enseigner l’éducation à la sexualité.
« pas un flop »
Malgré cela, le retour de ce programme dans toutes les écoles du Québec l’automne prochain « ne sera pas un flop », a assuré le ministre Proulx.
« Les commissions scolaires ont la capacité de confier [cela] aux enseignants ou à d’autres personnes. Ils peuvent embaucher des professionnels », a poursuivi le ministre de l’Éducation.
« Les profs qui ne veulent pas le faire ne sont pas obligés de le faire », a-t-il rappelé.
Les canevas pédagogiques du programme sont « presque terminés » et les conseillers pédagogiques des commissions scolaires ont été formés ou s’apprêtent à l’être.
– Avec Patrick Bellerose, Bureau parlementaire
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