Écrire un livre en première année
CAPLAN | Dans la classe de première année de Claire Dion, les élèves ont tous écrit et illustré leur premier livre.
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Lors du passage du Journal dans la classe de l’enseignante à l’École Cap Beau-Soleil de Caplan, en Gaspésie, les élèves étaient en pleine célébration de leur accomplissement.
«Vous êtes vraiment dans une ambiance assez festive. Les enfants ont écrit de petits moments de vie, comme une randonnée en raquettes, etc. Ils sont déjà des auteurs et des illustrateurs», raconte Madame Claire, qui voit cet exercice comme une nouvelle façon d’aborder l’écriture. «Cela donne des révélations importantes chez des élèves pour qui l’écriture était impensable. Cela a été un coup de cœur», ajoute-t-elle.
Une classe extérieure
L’enseignante caresse aussi le projet de construire un petit gazebo à l’extérieur, non loin de la bibliothèque du village. Elle souhaite amener ses élèves lire et travailler dehors davantage.
Ce projet en gestation se réalisera avec la collaboration des élèves et des collègues notamment.
«Le gazebo pourrait servir aux élèves, mais également à la communauté avec une place pour chanter et conter des histoires, écouter de la musique pour les gens qui veulent s’arrêter là en faisant du vélo. Ce sont des choses simples. C’est un projet qu’on va peaufiner au cours des prochains mois. Les enfants vont penser le plan parce qu’ils sont très créatifs», explique-t-elle.
D’autres projets
Claire Dion ne manque pas de projets pour sa classe. Au cours des dernières années, elle a proposé de nouvelles façons de faire à ses élèves.
Des exemples : corriger des travaux sur les animaux de la Gaspésie au Bioparc à Bonaventure; étudier les mesures chez une dame, qui cette journée-là, fabriquait des pâtes; initier les enfants au ski de fond avec les parents et les grands-parents ou encore aller à la pêche à la truite.
Modeste, l’enseignante d’expérience ne veut pas s’afficher comme une «prof d’exception». «Autour de moi, je côtoie des collègues qui se dévouent tellement dans l’enseignement. Oui, j’ai fait des projets, mais ce qui est important encore plus c’est d’accueillir l’enfant à 8 h 30 le matin», dit-elle.