La Champagnerie en «restructuration»
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Le bar à sabrage La Champagnerie n’a pas ouvert ses portes, mercredi, à Québec. Près de deux ans après l’ouverture, l’établissement de la rue Saint-Joseph serait en période de «restructuration».
Les clients du resto-bar se sont butés à des portes closes en après-midi. La succursale de Québec s’est aussi effacée des réseaux sociaux, alors que ses pages étaient inaccessibles sur Facebook et Instagram.
Lors de la visite du Journal, un employé disant représenter une entreprise de gestion a indiqué que c’est parce que l’établissement est en période de «restructuration», tout en balayant les rumeurs de fermeture qui sont apparues sur le web.
La veille, l’artiste jazz Mademoizelle Fizz, qui se produisait à l’occasion au resto-bar, avait plutôt laissé entendre que le commerce cessait ses opérations dans un message diffusé sur Twitter. «C’est avec beaucoup de tristesse que je vous annonce que nous ne jouerons plus à La Champagnerie. Elle ferme ses portes», a-t-elle écrit.
La direction de l’établissement n’a pas donné suite à nos demandes d’entrevue.
Ancien copropriétaire de l’endroit, Valentin van Beek a pour sa part corroboré les informations voulant que La Champagnerie soit plutôt en restructuration. «Nous sommes à la recherche d’un nouveau partenaire local pour s’occuper des opérations», a-t-il dit au Journal.
Surpris
Lancée en novembre 2016, La Champagnerie avait attiré la curiosité en raison de la variété des produits offerts et de son bar à sabrage, qui permettait aux clients de sabrer leur bouteille de bulles.
À la Société de développement commerciale (SDC) Saint-Roch, le président Éric Courtemanche-Baril s’est montré surpris par les apparentes difficultés de La Champagnerie. «Mon impression était que l’achalandage était bon», a-t-il mentionné.
Sur la rue Saint-Joseph, plusieurs commerçants se sont aussi étonnés de la situation.
Pour le copropriétaire du MO Resto-Bar, situé en face de La Champagnerie, chaque commerce contribue à la vitalité de l’artère. Il ne souhaite pas la fermeture de son compétiteur. «Si le concept change, c’est bon, parce qu’il va rester quelque chose dans le coin», a exprimé Jean-Sébastien Beaumier.