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De 16 bouteilles à 1250 canettes à la minute

Sur la photo, de gauche à droite, Marc Charland, électromécanicien, et Marc Coulombe, président d’Alex Coulombe ltée, devant le souffleur de bouteilles en plastique.
Photo Diane Tremblay Sur la photo, de gauche à droite, Marc Charland, électromécanicien, et Marc Coulombe, président d’Alex Coulombe ltée, devant le souffleur de bouteilles en plastique.

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Marc Charland 
56 ans | Manufacturier (en transformation)
Années d’expérience : 34 ans chez Alex Coulombe ltée

QUÉBEC | À part deux machines présentes à son arrivée en 1984, tout a changé dans l’usine Alex Coulombe de Québec, où travaille Marc Charland, électromécanicien.

Il a vécu plusieurs transformations d’envergure dans cette entreprise qui a investi près de 30 M$ depuis 2000 pour automatiser les équipements servant à l’embouteillage et à la distribution de boissons gazeuses, comme Pepsi, pour le centre et l’Est-du-Québec.

« Honnêtement, si on n’avait pas investi comme on l’a fait, on ne serait plus là aujourd’hui. Tout serait fait ailleurs en Ontario ou aux États-Unis », soutient

Marc Coulombe, président et représentant de la 3e génération à la tête de l’entreprise familiale fondée en 1905.

Production accélérée

Dans les années 1930, la capacité de production était de 16 bouteilles à la minute. Aujourd’hui, ce sont 1250 canettes à la minute qui roulent sur la ligne de production. Encore l’an dernier, l’entreprise a investi 6 M$ pour accroître sa flexibilité pour embouteiller différents formats et soutenir l’expansion pancanadienne de sa marque d’eau de source gazéifiée Montellier.

Les emplois ont évolué au fil du temps. Le travail nécessite plus de compétences.

« Ce n’est plus juste des boutons on/off. Tout est contrôlé à partir d’écrans d’ordinateur », ajoute M. Coulombe.

En tant qu’électromécanicien, Marc Charland veille à ce que tout fonctionne comme il se doit. « C’est sûr que c’est des gros changements, mais c’est arrivé graduellement », témoigne le travailleur.

« Avec les iPad et les téléphones intelligents, la majorité des gens sont plus à l’aise avec l’informatique », reconnaît M. Coulombe­­­, dont l’entreprise emploie près de 400 personnes.

Les avancées technologiques seront plus rapides dans le futur, estime-t-il. Dans plusieurs usines, on utilise les drones pour la prise d’inventaire. Bientôt, il sera possible pour les électromécaniciens d’enfiler des lunettes de réalité augmentée pour réparer des machines, selon des directives qui viendront de fournisseurs situés à l’autre bout de la planète.

 

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