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Des affaires d’or grâce aux pépites de chocolat

Nutriart ouvre grand les vannes en doublant la capacité de production de son usine de Québec

Nutriart dispose désormais d'une chaîne de production qui peut fabriquer 4,5 tonnes de pépites de chocolat à l'heure.
Photo Stevens LeBlanc Nutriart dispose désormais d'une chaîne de production qui peut fabriquer 4,5 tonnes de pépites de chocolat à l'heure.

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Charlie Bucket serait fou de joie d’entrer chez Nutriart, à Québec, où l’on vient de mettre en service une nouvelle ligne de production d’une capacité de 4,5 tonnes de pépites de chocolat à l’heure.

Comme dans Charlie et la Chocolaterie, le chocolat coule à flots dans les tuyaux de l’usine Nutriart, qui a investi 50 millions de dollars depuis 2006, dont 10 millions au cours de la dernière année.

La fabrication débute par la réception et le nettoyage des fèves de cacao qui sont ensuite torréfiées et décortiquées mécaniquement.
Photo Stevens LeBlanc
La fabrication débute par la réception et le nettoyage des fèves de cacao qui sont ensuite torréfiées et décortiquées mécaniquement.

Outre la nouvelle ligne de production de chocolat solide, une série d’améliorations et de transformations technologiques ont été apportées afin de doubler la capacité de production.

En s’installant jadis dans l’ancien entrepôt Provigo sur l’avenue Godin, Nutriart est partie de zéro. Ces investissements vont lui permettre de passer de 75 à 150 tonnes de chocolat par jour.« On veut devenir un joueur de classe mondiale. Avec nos nouveaux équipements et le transfert technologique, on sera en mesure d’y arriver », a affirmé Jean Leclerc, président de Nutriart et de Laura Secord.

Miser sur le chocolat noir

Parmi les nombreux changements apportés, une ligne complète de production est dédiée à la fabrication de chocolat noir, dont la consommation gagne sans cesse en popularité depuis que ses vertus pour la santé ont été maintes fois démontrées.

Le chocolat produit par l’entreprise est principalement vendu à des transformateurs alimentaires au Canada et aux États-Unis, où M. Leclerc souhaite accroître ses parts de marché.

« Il y a des clients qui ont besoin de chocolat liquide et d’autres qui ont besoin d’inclusions, soit pour faire des biscuits, des muffins ou de la crème glacée aux pépites de chocolat », explique-t-il.

Le président, Jean Leclerc (à gauche), a de la relève depuis que son fils, Jean-Philippe, a rallié les rangs de l’entreprise comme directeur de l’innovation. Ils sont accompagnés de Dominik Ladner, directeur des ventes pour le fournisseur d’équipements Buhler.
Photo Stevens LeBlanc
Le président, Jean Leclerc (à gauche), a de la relève depuis que son fils, Jean-Philippe, a rallié les rangs de l’entreprise comme directeur de l’innovation. Ils sont accompagnés de Dominik Ladner, directeur des ventes pour le fournisseur d’équipements Buhler.

Pour soutenir son plan de croissance, M. Leclerc s’est adjoint la collaboration de son fils, Jean-Philippe Leclerc, ingénieur de formation et directeur de l’innovation. D’ailleurs, celui-ci affirme que l’entreprise dispose maintenant de la ligne de production offrant la plus grande capacité au monde, avec 4,5 tonnes de pépites à l’heure.

Pour des raisons techniques, la longueur du convoyeur qui circule dans le refroidisseur permet une injection de chocolat liquide plus rapide, selon le directeur des ventes du fournisseur d’équipements Buhler, Dominik Ladner, qui était également présent lors de la visite du Journal.

 

LE CHOCOLAT, C’EST...

  • 3,3 G$ de ventes en 2017 au Canada
  • 4 % de croissance à travers le pays
  • 128 000 tonnes transformées

 

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