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Simons lance une nouvelle plateforme de vente en ligne

La Fabrique 1840 fera place aux produits de designers et d’artisans indépendants

Maison simons
La Maison Simons lancera aujourd’hui à Montréal son initiative Fabrique 1840, un nouvel écosystème web qui soutiendra la croissance et l’épanouissement des artisans, créateurs et artistes canadiens Photo Jean-François Desgagnés


La Maison Simons de Québec lance une nouvelle plateforme de vente en ligne. La Fabrique 1840 mettra en vedette les produits de designers et d’artisans indépendants de partout au pays.

« On a décidé de créer un écosystème où l’on présente des produits et des histoires uniques d’artisans, de designers et de créateurs canadiens », a indiqué hier au Journal le grand patron de La Maison Simons, Peter Simons.

Selon ce dernier, La Maison Simons (fondée en 1840 sur la côte de la Fabrique à Québec) a su développer au fil des ans une expertise et des connaissances dans le marketing numérique et la distribution qu’elle peut mettre à la disposition d’artisans indépendants.

« La Fabrique 1840 va les aider à se tailler une place et à les faire connaître dans un monde dominé par une poignée de plateformes mondiales de vente en ligne », a fait valoir Peter Simons.

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Capture d'écran, Site Simons

L’homme d’affaires et philanthrope est d’avis qu’une entreprise comme La Maison Simons doit jouer un rôle auprès de ces artisans afin qu’ils puissent vivre de leur art et contribuer à l’économie locale.

Une cinquantaine d’artisans

Pour lancer la Fabrique 1840 (accessible sur la page d’accueil du site web du détaillant), La Maison Simons mousse les produits d’une cinquantaine d’artisans et de designers d’un peu partout au pays.

Du Québec, on retrouve notamment Samuel Lambert du studio Lambert et Fils de Montréal qui conçoit et fabrique des luminaires uniques au monde. « Pour nous, le projet Fabrique 1840 est l’occasion de nous rapprocher de notre public », a fait valoir M. Lambert.

Designer de Toronto qui fabrique à la main des meubles et des tissus, Arounna Khounnoraj croit que cette collaboration avec Simons pourrait lui ouvrir « bien des portes ».

Des produits détaxés

Quant au nouvel accord de libre-échange qui permettra aux consommateurs canadiens de payer moins de taxes et de frais de douane lors d’achats en ligne aux États-Unis (moins de 150 $), Peter Simons avoue avoir du mal à comprendre cette mesure.

« Nous demandons l’équité fiscale pour pouvoir nous battre à armes égales avec les détaillants étrangers. Je crois que la génération actuelle de politiciens ne comprend pas ce qui se passe », a résumé M. Simons.

Selon le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), le gouvernement du Québec perd annuellement 158 millions $ en raison de la non-perception des taxes en ligne sur les biens tangibles. Le CQCD tout comme Peter Simons réclament depuis des années que les détaillants étrangers qui vendent des biens par internet au Québec soient taxés comme ceux qui y ont pignon sur rue.







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