[Chronique] La petite histoire des grosses poitrines dans les jeux vidéo
Coup d'oeil sur cet article
Ce matin, notre collègue Christine Lemus brisait la glace dans le cadre de la collaboration entre Pèse sur start et QUB Radio.
Histoire de frapper fort, on s’est dit qu’on pourrait s’inspirer des récents «problèmes» de seins de Fortnite pour présenter un petit historique des grosses poitrines dans le monde des jeux vidéo.
Radio oblige, tout n’a pas été dit.
Voici donc la version XXL de la chronique de Christine.
Il y a quelques semaines, le studio responsable du très populaire jeu Fortnite, Epic Games, aurait activé par erreur les effets physiques sur les seins de Calamity, un des personnages du jeu, faisant en sorte que ceux-ci rebondissaient en dansant. Comme le jeu se veut «pour tous» et — soyons sincères — vise les enfants, ils se sont excusés et ont promis de retirer le bondissement de la poitrine dans une prochaine mise à jour.
Alors, oui, on va parler de seins, car c’est presque inévitable; chaque fois qu’un jeu avec des protagonistes féminins sort, on constate que les développeurs se sont beaucoup «attardés» au rebondissement «poitrinal» de celles-ci...
Un peu d’histoire
Il faut remonter 26 ans en arrière pour avoir notre premier contact avec des seins qui bougent dans le gaming: avec Fatal Fury 2 en 1992.
Une des combattantes, Mai Shiranui, est sûrement le premier personnage féminin à avoir droit à des seins animés.
La communauté gaming de l’époque — principalement jeune et masculine — a évidemment explosé de bonheur alors que les «adultes», eux, y voyaient de l’hypersexualisation.
Plusieurs franchises ont emboité le pas depuis, surtout dans le domaine des jeux de combat. On en arrive à croire que les studios sont impliqués dans une course à celui qui animera le mieux les seins de ses guerrières aux poitrines défiant la gravité. Parmi ceux-ci, notons les studios derrière les séries Street Fighter, Soul Calibur, Skullgirls, BlazBlue et, bien sûr, Tomb Raider.
Le cas Tomb Raider
Tomb Raider a été l’un des premiers contacts avec un jeu en 3D — et, donc, des seins tridimensionnels — pour plusieurs joueurs. Incroyable, mais vrai: à l’époque: la poitrine polygonale et pointue de Lara Croft était non seulement mémorable, mais suscitait beaucoup d’émoi auprès des joueurs (le nombre de piratage du jeu pour déshabiller l’héroïne en témoigne, d’ailleurs).
Des années et plusieurs personnages du genre plus tard, les concepteurs de la série de jeux Dead Or Alive allaient en rajouter une couche (ou, plutôt, en enlever une ou deux).
Soyons bref: ce jeu de combat est «reconnu» ses poitrines animées. On peut même ajuster le rebondissement des seins sur la plus récente version de Dead Or Alive!
Comme si ce n’était pas assez, on a également eu droit à Dead or Alive Xtreme Beach Volleyball, un jeu sportif où on peut notamment acheter des bikinis minuscules pour les personnages du jeu: les guerrières de la série Dead Or Alive.
Le lien avec PorhHub
Quand une nouvelle comme celle de Fortnite sort et devient virale, Pornhub n’est jamais très loin!
Ils ont d’ailleurs été invités par le magazine Forbes à analyser les recherches concernant Calamity de Fortnite et le phénomène Fortnite en général.
Calamity est maintenant le 3e personnage de jeux vidéo le plus populaires sur le portail porno. Les recherches incluant le mot «Fortnite» ont explosé de 112% les jours suivant la nouvelle à propos de la poitrine de la combattante.
L’avenir des seins 3D
Ceci étant dit, je crois qu’on se dirige tout de même vers un certain réalisme.
La nouvelle saga de Tomb Raider, développée localement par Eidos Montréal, met de l’avant une Lara Croft avec un corps plus près de la réalité et, bien sûr, une poitrine plus menue et soutenue.
Personnellement, ce que je souhaite est, justement, de voir des protagonistes féminines plus près de la réalité, autant du côté des poitrines que de la diversité corporelle en générale. Bref, j’espère que les studios cesseront de nous faire passer pour des pervers sous peu!