Bernard Landry était le «péquiste idéal», selon Brian Mulroney
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L’ancien premier ministre du Canada Brian Mulroney se rappelle de Bernard Landry, décédé mardi à l’âge de 81 ans, comme du «péquiste idéal».
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«Bernard était le péquiste idéal. Il était loyal et féroce, mais toujours gentleman avec les autres», a lancé M. Mulroney en entrevue avec Benoit Dutrizac.
M. Landry est «né pour promouvoir les intérêts de l’indépendance du Québec, a soutenu l’ancien chef progressiste-conservateur. Il n’a jamais lâché le morceau, même dans les pires moments.»
«C’est ce qu’il voulait faire et c’est ce qu’il a fait. Mais avec une fidélité et un acharnement sans faille. C’est tout à fait extraordinaire de réaliser qu’il a passé cinquante ans de sa vie avec un dévouement total pour l’indépendance du Québec.»
► Réécoutez l'entrevue de Brian Mulroney avec Benoit Dutrizac:
M. Mulroney est sans équivoque: Bernard Landry était un «homme d’État» et il «avait une vision absolument percutante pour l’avenir du Québec».
«Il avait le courage de défendre ses idées et ses intérêts et surtout les intérêts du Québec», a-t-il poursuivi.
Réputation «admirable»
M. Mulroney a assuré qu’il était facile et agréable d’échanger avec Bernard Landry, «malgré sa férocité dans la défense de l’indépendance du Québec».
«Il avait une réputation admirable. Les gens qui ne le supportaient pas le respectaient quand même», a-t-il insisté.
Il y a quelques semaines, M. Mulroney a d’ailleurs téléphoné à Bernard Landry lorsqu’il a appris que son état de santé s'était détérioré. «Je l’ai appelé, il y a une dizaine de jours, et nous avons eu une longue conversation. On a un peu fait le tour du jardin de nos vies ensemble. »
Le libre-échange
En entrevue à QUB radio, Brian Mulroney est bien entendu revenu sur l’appui de l’ex-premier ministre péquiste au libre-échange, à la fin des années 1980.
«Je pense par exemple à sa collaboration dans la fameuse lutte pour le libre-échange, qui est devenu si important pour le Québec.»
Selon M. Mulroney, Bernard Landry croyait aux bienfaits du libre-échange pour l’économie du Québec et il a travaillé «d’arrachepied» pour en faire la promotion, et ce, tant auprès des fédéralistes que des souverainistes.
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