[VIDÉO] La ministre de l’Environnement a attrapé un drôle de «virus»
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La ministre de l’Environnement, MarieChantal Chassé, a déclaré avoir attrapé un drôle de virus mercredi, en mêlée de presse. Il s’agit de celui de «l’environnement».
On ne connaît pas les symptômes de ce «virus de l’environnement».
Selon absolument aucun expert, la Zone AssNat croit qu’il s’agit de ne pas être capable de résumer une situation et, par ailleurs, de dire des choses sur un ton dramatique.
Alors que Mme Chassé s’est fait demander de résumer la «situation» pour monsieur et madame tout le monde «qui ne sait pas ce qu’est le Fonds vert», sa réponse n’était... pas trop résumée.
«C’est une excellente question. On entend beaucoup aujourd’hui parler des... Et pourquoi je dis que c’est une excellente question, c’est parce que c’est ma responsabilité de m’adresser à l’ensemble de la population, à chacun. Et si chacun de la population de plus de 8 millions fait sa part, on va beaucoup gagner. Et ça me tient grandement à cœur, qu’effectivement, c’est pas facile de comprendre tout ce jargon-là. Je vais rassurer la population que je ne peux pas laisser longtemps des sommes ne pas contribuer de façon importante à la préservation de l’environnement. J’ai hâte, j’ai très très hâte d’y arriver et de mettre ça en action et que ces sommes servent. Je n’attendrai pas à la fin du PAC (Plan d’action sur les changements climatiques) qui est pour la fin 2020, début 2021, pour passer à l’action et m’assurer que ces sommes vont servir. Ces sommes qui sont actuellement dormantes vont servir. Alors, je rassure la population là-dessus et maintenant je veux aussi trouver des moyens pour interpeller la population pour que chacun, chacune, sache qu’ils peuvent faire une différence», a-t-elle déclaré.
En gros, y’a de l’argent pour lutter contre les changements climatiques qui ne sert pas en ce moment, mais qui devrait servir bientôt.
Un peu avant, la ministre avait déclaré qu’il fallait «suivre la performance» d’une façon... particulière.
Mme Chassé a aussi indiqué qu’elle avait à se poser une grande question. «J’ai à me poser la question si je passe beaucoup de temps sur le passé, l’affaire qu’on devient prisonnier du passé, ou devient-on pionnier du futur?»
À la Zone AssNat, on n’a pas la réponse, mais on commence à être mêlés un p’tit peu. C'est peut-être le virus de l'environnement.