/news/currentevents
Navigation

Une Lévisienne accusée de vols en série dans une résidence pour personnes âgées

Le procès devant jury d’une septuagénaire de Lévis s’est ouvert mardi

Gisèle Poitras-Dallaire, qui fait face à 16 chefs d’accusation, est en liberté pendant les procédures judiciaires.
Photo Stevens LeBlanc Gisèle Poitras-Dallaire, qui fait face à 16 chefs d’accusation, est en liberté pendant les procédures judiciaires.

Coup d'oeil sur cet article

Pendant que des résidentes de la maison pour personnes âgées qu’elle habitait allaient manger à la salle commune ou sortaient faire une marche, Gisèle Poitras-Dallaire, 70 ans, se serait introduite dans leur appartement pour y dérober argent et bijoux.

La Lévisienne subit depuis mardi son procès devant jury pour une série d’introductions par effraction et de vols survenus entre septembre 2016 et octobre 2017 dans une douzaine de logements de la Coopérative de solidarité d’habitations Le Mieux-Vivre, située sur le boulevard Guillaume-Couture, à Lévis.

Huit plaignantes ont témoigné mardi à la barre, toutes des femmes seules, âgées de 70 à 92 ans, qui sont d’anciennes voisines de l’accusée. Elles ont raconté avoir constaté à une, deux voire trois occasions que des billets d’argent avaient été volés dans leur logement pendant leur absence, même si la porte était barrée.

Dans plusieurs cas, l’argent était dérobé dans leur sac à main, et les sommes variaient entre 20 $ et 100 $. Aucune trace d’effraction n’était notée, bien souvent. La poursuite entend démontrer que l’accusée avait accès aux clés de la résidence et des appartements, par sa « forte implication dans la vie de la résidence et du conseil d’administration ».

Un piège

L’une des plaignantes, Lorraine Langlois, 83 ans, a décidé de faire « un piège » après avoir constaté qu’elle avait « eu de la visite » dans sa chambre pendant qu’elle avait quitté son logement.

Un billet de 50 $ qui était dans son portefeuille, caché dans son sac à main dans un tiroir de sa commode, était manquant. La semaine suivante, elle a placé un banc devant la porte, à l’intérieur, et un système d’élastique accroché à la poignée et à une bibliothèque. « Mon astuce a marché, il y a quelqu’un qui est venu pour rentrer, mais ça ne rentrait plus. La lampe sur mon étagère est tombée par terre », a-t-elle raconté.

Elle aidait les autres

D’autres plaignantes étaient amies avec Poitras-Dallaire, qui offrait constamment son aide aux résidents. « Elle était généreuse et toujours prête à rendre service », a mentionné Denise Dupont, 82 ans.

Après un premier incident où cinq billets de 20 $ ont disparu de son sac à main pourtant bien rangé chez elle, la dame a caché son sac dans sa garde-robe de literie, sous une pile de serviettes, avant de sortir pour une marche. « En revenant, c’était tout en désordre », a-t-elle expliqué. Une somme de 80 $ avait été volée, ainsi qu’un peu de monnaie qui se trouvait dans sa chambre.

D’autres plaignantes ont soutenu que Poitras-Dallaire leur avait offert de leur prêter de l’argent après avoir appris qu’elles avaient été victimes d’un vol.

Le procès est prévu sur deux semaines.

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.