Vivre sa vie de rêve à Saint-Augustin-de-Desmaures
C’est dans cette ville que les citoyens de la région de Québec sont les plus heureux
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Saint-Augustin-de-Desmaures est «la ville de rêve» pour une jeune professionnelle de 24 ans qui a choisi d’acheter sa première maison là où elle a grandi.
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Romy-Allison Dupont n’a eu aucune hésitation quand est venu le temps de faire l’acquisition de sa première maison.
«J’aime la vie à Saint-Augustin, j’aime l’emplacement qui est une banlieue près de la ville, mais qui donne l’impression d’être à la campagne. Ça m’a charmée», indique la jeune femme qui travaille à Sainte-Foy.
Et elle n’est pas la seule à avoir trouvé le bonheur à Saint-Augustin. Dans la région de Québec, c’est là que les citoyens sont les plus heureux, selon l’indice de bonheur Léger, tout juste derrière Varennes, en banlieue de Montréal.
Malgré le trafic «grandissant», Sébastien Audet ne pourrait s’imaginer vivre ailleurs. Ce père de famille âgé de 38 ans a fait l’acquisition d’une propriété à Saint-Augustin en 2007 avant de la rénover en 2015, renforçant ainsi son désir d’y demeurer à long terme.
«J’ai vu cette ville grandir, prendre de l’expansion. Je me suis identifié à Saint-Augustin avant même d’y déménager pour de bon», partage celui qui est également tombé en amour avec le caractère familial de l’endroit.
L’argent fait-il le bonheur?
Qu’est-ce qui explique le bonheur des quelque 18 000 résidents de Saint-Augustin?
Ils sont notamment dans une situation financière avantageuse, ils vivent leur vie rêvée, s’accomplissent, ont le sentiment d’être en sécurité et n’ont pas peur de vieillir, avance en guise d’explication le directeur de recherche, Pierre Côté.
Ce portrait colle parfaitement à sa ville, croit le maire Sylvain Juneau. Sans dire que l’argent fait le bonheur, M. Juneau reconnaît que le niveau socioéconomique a un impact sur plusieurs facettes de la vie.
«Les gens sont à l’aise, ont une bonne et belle vie. C’est ce que je sens de la population, dit le maire. C’est beau, chez nous. Ç’a l’air fou, mais c’est un beau quartier résidentiel, 82 % de notre territoire est agricole, les paysages sont magnifiques. Je vais avoir l’air un peu poète, mais aller sur le bord du fleuve et regarder le soleil se coucher, ça calme les nerfs et ça rend heureux.»
Havre pour les familles
Pour sa part, Vanessa Boutin a choisi de quitter la Rive-Sud pour s’établir avec sa fille Rosalie à Saint-Augustin en raison de la facilité d’accès aux services, des activités sportives et culturelles, de la tranquillité et de la proximité avec Québec.
La trentenaire travaille à l’Université Laval et refusait de traverser les ponts tous les jours pour se rendre au boulot.
«Je souhaite y rester. On verra ce que l’avenir nous réserve, peut-être une maison», dit Mme Boutin. «J’économise 15 minutes par matin pour aller travailler. [...] C’est le meilleur des deux mondes.»