Un OSBL qui en donne beaucoup à ses employés
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Dans un monde où la compétition pour attirer la main-d’œuvre est féroce, comment établir une culture organisationnelle capable de satisfaire ses employés lorsqu’on n’a pas beaucoup de moyens?
Academos, un organisme sans but lucratif qui offre un service de mentorat en ligne, a trouvé des solutions simples et peu onéreuses pour répondre à cette problématique.
La présidente fondatrice Catherine Légaré et la directrice générale Lyne Maurier sont les figures de proue de ces changements dans la culture de l’organisme.
«On a joué avec nos propres règles parce qu’on n’a pas plein de cash», confie Catherine Légaré.
«On a commencé par leur donner un environnement de travail le fun en leur permettant de décorer leur bureau à leur goût, poursuit Lyne Maurier. On a aussi mis sur pied un comité club social qui organise plein d’activités avec un petit budget.»
Chaque mercredi midi, l’une des employés, qui est aussi professeure de yoga, donne un cours au reste de l’équipe.
Les journées de maladie ont laissé leur place aux journées de «qualité de vie». Les employés peuvent utiliser ce temps hors du bureau pour réaliser des activités qui contribuent à leur bien-être, comme une journée au spa, par exemple.
«On a une philosophie de flexibilité, de portes ouvertes et de transparence. Les employés se sentent comme chez eux, ici.»
«Je sens qu’elles ont autant à cœur notre développement personnel que professionnel», témoigne Catherine Montambault, spécialiste marketing, volet notoriété.
«On nous donne beaucoup d’autonomie rapidement et on nous fait confiance», ajoute Alexandra Lamoureux, conseillère principale aux mentors.
«On est une équipe hyper soudée. On a vraiment hâte de rentrer le lundi.»
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Populaire malgré les salaires bas
Une récente enquête de la CTRO et du CSMO-ÉSAC menée auprès de 977 organismes des secteurs de la santé et des services sociaux conclut que le salaire moyen pour les employés de ces secteurs oscille entre 12,97 $ et 26,34 $ de l’heure.
Le fait que les OSBL ne puissent que difficilement offrir des conditions salariales semblables à celles du privé fait également partie de l’équation pour Academos. Toutefois, cela n'empêche pas les candidats de venir frapper à leur porte, selon Lyne Maurier. «Quand je fais un affichage pour une job, je reçois environ 100 CV. C’est fascinant, étant donné qu’on n’offre pas des salaires très élevés.»
«Je pense que ce qui explique notre succès, c’est notre habileté à tout allier pour qu’un employé se sente bien dans son environnement de travail, explique Catherine Légaré. Tout le monde croit en la mission et connaît sa valeur dans l’organisme.»
Voici le premier reportage de la série sur les conditions de travail 2.0
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