Signes religieux: Legault méprise les gens qui ne pensent pas comme lui, selon les libéraux
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François Legault «méprise» les gens qui ne pensent pas comme lui sur la laïcité, déplore le chef intérimaire libéral Pierre Arcand.
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Le ton a monté jeudi à l’Assemblée nationale au sujet du projet de loi qui proscrit les signes religieux chez les futurs employés de l’État en position d’autorité.
Bâillon
« Vous avez dit aux futurs enseignants : si vous n’êtes pas contents, allez voir ailleurs. Est-ce que vous êtes vraiment digne de la fonction de premier ministre ? », a lancé le chef de l’opposition officielle en Chambre. Selon Pierre Arcand, le PM bafoue le droit des parlementaires en envisageant le bâillon pour forcer l’adoption de son texte de loi.
Le chef de l’opposition officielle a signalé que René Lévesque a refusé, lui, de « bâillonner » et « bulldozer » l’Assemblée nationale lorsqu’il a été question des droits fondamentaux des Québécois lors de l’adoption de la loi 101.
« cohésion sociale »
En raison de l’étude des crédits budgétaires, seulement cinq semaines seront consacrées aux consultations et à l’étude détaillée du projet de loi 21. Pour Pierre Arcand, c’est beaucoup trop limité pour un débat aussi délicat.
Le PM a été piqué au vif par les attaques de son rival libéral. François Legault a justifié le recours possible au bâillon par un désir de préserver la « cohésion sociale ».
« Je pense que le projet de loi sur la laïcité doit être adopté rapidement, a-t-il insisté. Ça fait 11 ans qu’on parle de ce sujet-là, je pense que tout a été dit, pas mal tout a été dit. Les positions sont claires, en tout cas des quatre partis, je pense qu’il est temps qu’on tourne la page. »