Salon du livre de Québec: Denise Bombardier se confie
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Invitée d’honneur du Salon international du livre de Québec, Denise Bombardier s’est livrée au public vendredi matin, au cours d’une rencontre d’auteur, sur les moments marquants de sa vie personnelle et professionnelle, à la suite de la sortie de son livre Une vie sans peur ni regrets, ouvrage qu’elle dédie à sa petite-fille.
La femme est revenue sur son enfance dans un milieu pauvre et ses choix de carrière, entre autres. Plus jeune, le métier de comédienne lui souriait. « J’ai senti très rapidement que le milieu des acteurs ne carburait qu’à l’émotion, s’est-elle remémorée. Mes émotions étaient trop violentes. C’était dangereux d’aller dans un milieu où je ne carburais qu’à ça. »
Denise Bombardier a aussi expliqué pourquoi elle n’a jamais fait le saut en politique, bien qu’elle ait été courtisée « par tous les partis ». « J’ai toujours refusé. J’ai besoin d’une distance critique sur le plan intellectuel. Ma nature, c’est d’être libre », a-t-elle confié.
L’auteure et chroniqueuse a aussi évoqué son rapport étroit avec la France.
« La France m’a sauvée, a-t-elle confié. Si j’avais écouté les critiques québécoises lors de la sortie de mon premier roman, Une enfance à l’eau bénite, je n’aurais pas continué d’écrire. »