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Repêchage de la NFL: mon bilan de la première ronde

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La première ronde du repêchage est derrière nous et bien qu’il soit infiniment trop tôt pour tracer un bilan définitif, voici mes premières impressions à chaud pour chacun des 32 choix. Il faut garder à l’esprit que plusieurs excellents espoirs demeurent disponibles et que les principaux besoins des équipes peuvent encore être comblés dans les rondes à venir.

1. Cardinals de l’Arizona

Kyler Murray (quart-arrière, Oklahoma)

Photo AFP

Les Cards ont opté pour le choix le plus éclatant, le plus spectaculaire. Mais est-ce le bon choix? L’avenir le dire et il est trop tôt pour juger, mais les doutes sont légitimes. Murray montre le potentiel le plus élevé chez les quarts-arrières de cette cuvée, mais vient aussi avec les plus gros risques (gabarit, amour du baseball). D’autant plus que l’équipe abandonne vite dans le cas de Josh Rosen, son quart choisi au 10e rang au total il y a à peine un an. Imaginez maintenant s’ils l’échangent et qu’il éclot ailleurs. La pression de performer deviendrait gigantesque sur Murray. Kliff Kingsbury voulait vraiment lancer son système offensif avec Murray. S’il réussit, tous crieront au génie. S’il fait patate, on dira qu’il a peut-être laissé filer des talents générationnels en défensive.

2. 49ers de San Francisco

Nick Bosa (ailier défensif, Ohio State)

Photo AFP

C’était le choix que tous attendaient et il est pleinement justifié. Le front défensif des Niners, avec Bosa, Dee Ford et DeForest Buckner, s’annonce cruel. C’est sans compter que Solomon Thomas peut toujours se développer. Ça fait quand même quatre joueurs de ligne défensive choisis en première ronde lors des cinq dernières années, mais les 49ers ne pouvaient passer leur tour avec Bosa disponible. Il s’est lui-même dit dans le même moule que son frère Joey (Chargers), mais avec plus de puissance. À suivre!

3. Jets de New York

Quinnen Williams (plaqueur, Alabama)

Photo AFP

Pour plusieurs, il était le meilleur joueur disponible. Avec Alabama, il était reconnu comme étant un joueur pouvant être déployé partout sur la ligne défensive et le coordonnateur défensif des Jets Gregg Williams salive à l’idée d’utiliser cette polyvalence à bon escient. Avec Leonard Williams, il risque de former un duo terrifiant. La seule question dans le cas des Jets, c’est de savoir s’il aurait été préférable de miser sur un secondeur extérieur ou un ailier capable de pourchasser le quart-arrière comme Josh Allen. Mais Williams est l’un des rares joueurs sur lequel les dépisteurs ne trouvent à peu près rien à redire.

4. Raiders d’Oakland

Clelin Ferrell (ailier défensif, Clemson)

Photo AFP

Rien contre la qualité du joueur sélectionné. Ferrell peut dominer à la fois contre la passe et le jeu au sol. Il a été productif à Clemson contre de solides bloqueurs. Le problème avec ce choix n’est donc pas le joueur comme tel, mais la position où il a été repêché. Au quatrième rang, les Raiders ont opté pour un joueur qu’ils auraient sans doute pu obtenir plus tard, quitte à échanger leur choix pour reculer et en accumuler d’autres. Or, c’est plus facile à dire qu’à faire. Les Raiders ont fini bons derniers, et de loin, avec seulement 18 sacs du quart la saison dernière. C’est une récolte atroce! Si Ferrell, qui semble moins prometteur à ce niveau qu’un Josh Allen, ne rehause pas ces standards, les Raiders pourraient longtemps regretter.

5. Buccaneers de Tampa Bay

Devin White (secondeur, LSU)

Photo AFP

Depuis des mois, White et les Buccaneers semblaient associés naturellement et déjà inséparables. White comble non seulement un besoin important, surtout avec le départ de Kwon Alexander sur le marché des agents libres, mais il améliore potentiellement la position de secondeur intérieur par rapport à son prédécesseur. Attendons avant de sauter aux conclusions, mais il a tout pour devenir un joueur extrêmement spécial. Sa vitesse est spectaculaire et ses instincts pour se rendre au ballon le sont tout autant.

6. Giants de New York

Daniel Jones (quart-arrière, Duke)

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On peut dire sans se tromper qu’il s’agit du choix le plus polarisant de cette première ronde. Certains adorent le potentiel de Jones, le perçoivent comme le quart-arrière le plus cérébral de sa cuvée parce qu’il est doté d’un sens de l’anticipation hors pair. D’autres croient plutôt qu’il n’a ni le bras, ni la confiance débordante recherchés chez un meneur. Il y a aussi la question du positionnement qui revient, puisque les Giants auraient pu attendre au 17e choix (avec leur deuxième sélection au premier tour), pour combler ce besoin. Par contre, si les Giants croient que Jones est leur quart de franchise, ils ne pouvaient se permettre de jouer le jeu imprudent de l’attendre au 17e rang. Quand une équipe est amoureuse d’un quart-arrière, elle doit agit prestement, quitte à déplaire. Tout de même, à première vue, il s’agit d’un pari extrêmement risqué.

7. Jaguars de Jacksonville

Josh Allen (ailier défensif, Kentucky)

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Sur papier, les Jaguars semblent bénis! Il y a fort à parier qu’ils ont été les plus surpris du monde de voir Allen glisser jusqu’à eux. Le chasseur de quarts-arrières est celui qui a réussi le plus de sacs. Il est perçu par certains comme un joueur qui a même le potentiel d’éclipser Joey Bosa, mais restons calmes. Cependant, les partisans des Jaguars peuvent déjà danser en visionnant des images d’Allen aux côtés de Yannick Ngakoue et Calais Campbell, qu’ils pourront déplacer à l’intérieur. Ce n’était pas le besoin le plus criant à Jacksonville, loin de là, et il aurait été préférable pour certains d’apporter de l’aide à Nick Foles avec un joueur de ligne offensive ou un ailier rapproché. Il reste toutefois de bons prospects à ces positions lors des rondes à venir et c’était presque impossible de passer sur Allen.

8. Lions de Detroit

TJ Hockenson (ailier rapproché, Iowa)

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Les Lions font d’une pierre deux coups en optant pour une nouvelle arme pour Matthew Stafford, en plus d’un joueur qui peut aider la ligne offensive. Sa technique au bloc est impeccable, tout comme ses mains pour contribuer sur le jeu aérien. Stafford avait besoin d’une grosse cible et avec le nouveau venu et ex-Steelers Jesse James, plusieurs fans des Lions peuvent envisager un nouveau style d’attaque, à la sauce Patriots lorsqu’ils misaient sur deux ailiers rapprochés solides. Ils ne sont évidemment pas Rob Gronkowski et Aaron Hernandez, mais peuvent produire à bon rythme.

9. Bills de Buffalo

Ed Oliver (plaqueur, Houston)

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C’est un choix sexy puisque Oliver s’avérait l’une des options les plus alléchantes à l’intérieur de la ligne défensive, une position où l’entraîneur-chef Sean McDermott a toujours misé gros lorsqu’il dirigeait la défensive des Panthers avant de s’amener à Buffalo. Oliver semble parfaitement et franchement heureux de s’amener à Buffalo, lui qui a identifié ouvertement les Bills comme étant sa visite la plus productive. Il est quand même permis de se demander si les Bills n’étaient pas mieux d’attaquer leurs lacunes sur la ligne offensive, malgré les additions en ce sens sur le marché des agents libres. Oliver représente une addition de luxe qui pourrait rapporter gros.

10. Steelers de Pittsburgh (échange avec Broncos)

Devin Bush (secondeur, Michigan)

Photo AFP

Le premier échange de la première ronde est venu des Steelers, ce qui n’est pas dans leurs habitudes. Il faut dire que le «fit» avec Devin Bush était naturel, surtout depuis la perte du secondeur intérieur Ryan Shazier. Les Steelers avaient impérativement besoin de s’améliorer au milieu du terrain et les options après Devin White et Devin Bush baissaient d’un cran important. Un rare geste des Steelers, donc, de débourser le capital de choix pour s’avancer, mais une décision nécessaire.

11. Bengals de Cincinnati

Jonah Williams (bloqueur, Alabama)

Photo AFP

Dans les dernières années, les Bengals ont tenté à maintes reprises de remodeler leur ligne offensive avec des choix au repêchage élevés, souvent sans nécessairement beaucoup de succès. Là où Jonah Williams tranche, c’est qu’il semble une valeur plus sûre que les essais du passé en plus d’être doté d’une attitude exemplaire. C’est sans parler du fait qu’il peut évoluer comme bloqueur ou garde, ce qui offre au nouveau pilote Zac Taylor de belles options. Un choix en apparence intelligent des Bengals, même s’ils espéraient peut-être que le secondeur Devin Bush leur glisse entre les mains.

12. Packers de Green Bay

Rashan Gary (ailier défensif, Michigan)

Photo d'archives, AFP

Il s’agit encore une fois d’une sélection qui divise. Depuis qu’il s’est amené à Michigan, Gary est considéré comme un joueur étoile en devenir parce qu’il a toutes les qualités pour le devenir. Sans dire qu’il n’a pas répondu aux attentes à ce jour, il n’en demeure pas moins que la production n’est pas toujours au rendez-vous. Les Packers ont donc opté pour le cas classique du potentiel alléchant avant la production prouvée. Ils ont su développer de bons joueurs de ligne défensive depuis des années, mais le choix n’est pas optimal par rapport aux besoins de l’équipe.

13. Dolphins de Miami

Christian Wilkins (plaqueur, Clemson)

Photo AFP

On se demandait si les Dolphins allaient opter pour leur quart-arrière du futur. Il faut croire que Dwayne Haskins n’était pas leur homme. Excellente valeur que le plaqueur Christian Wilkins au 13e rang. Les Dolphins sont en reconstruction et c’est une bonne idée de bâtir par l’intérieur. Wilkins est du type plus explosif que puissant et colossal, donc il n’est pas impensable qu’il soit aussi déployé à l’extérieur à l’occasion.

14. Falcons d’Atlanta 

Chris Lindstrom (garde, Boston College)

Photo AFP

Les Falcons optent pour un garde athlétique dont la valeur semblait à la hausse depuis des semaines. Lindstrom sera le candidat idéal pour se déplacer sur le terrain, que ce soit sur la course ou dans des situations de passes voilées. L’équipe avait cependant embauché deux gardes sur le marché des agents libres, à fort prix de surcroît. C’est donc une surprise jusqu’à un certain point, mais les deux joueurs embauchés n’avaient rien de vedettes. Plus une équipe a de joueurs de ligne offensive de qualité, plus elle peut se permettre de déplacer certains de ces joueurs aux positions optimales.

15. Redskins de Washington

Dwayne Haskins (quart-arrière, Ohio State)

Photo AFP

Dans les heures précédant le repêchage, la rumeur voulait que les Redskins soient prêts à monter jusque dans le top 5 pour s’assurer de mettre la main sur Haskins. Dans un cas comme celui-là, il aurait été permis de critiquer. Mais dans le scénario qui s’est avéré où les Skins ont plutôt vu leur quart-arrière de choix leur tomber entre les mains au 15e rang, sans bouger, il y a lieu d’applaudir. Haskins ne fait pas l’unanimité, comme tous les quarts-arrières de ce repêchage d’ailleurs, mais il cadre à première vue dans ce que tente d’implanter Jay Gruden. Il faudra voir s’il saura répondre à la pression d’un marché où l’équipe est encrassée depuis trop longtemps dans la médiocrité. L’autre rumeur veut qu’une fraction de l’état-major voulait Haskins, tandis qu’une autre aurait préféré regarder ailleurs. Ça reste une rumeur, mais les Redskins ont intérêt à se ranger à 100% derrière lui.

16. Panthers de la Caroline

Brian Burns (ailier défensif, Florida State)

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Dans certains repêchages «normaux», on parlerait d’une perle rare pour les Panthers. Dans le présent repêchage, qui propose potentiellement une cuvée générationnelle en frais de joueurs de ligne défensive, Burns passe presque sous le radar. Mais il ne faut pas se méprendre, le choix est loin d’être mauvais pour autant. Là où le choix divise, c’est qu’aux yeux de plusieurs, les Panthers auraient dû opter pour un joueur de ligne offensive pouvant freiner le massacre perpétuel que subit Cam Newton. La position d’ailier défensif laissait par contre à désirer en Caroline.

17. Giants de New York

Dexter Lawrence (plaqueur, Clemson)

Photo d'archives, AFP

À mes yeux, c’est le choix le plus discutable des Giants en première ronde puisqu’ils avaient des besoins clairements plus urgents qu’un immense plaqueur. Le potentiel est bon, mais ce choix passera à l’histoire comme étant celui qui a été obtenu dans l’échange d’Odell Beckham aux Browns. Lawrence a donc intérêt à produire et vite fait! Il faut cependant prendre en considération le fait que ce deuxième choix de première ronde a offert aux Giants le luxe de s’offrir leur quart-arrière plus tôt. 

18. Vikings du Minnesota

Garrett Bradbury (centre, North Carolina State)

Photo AFP

Certains auraient préféré Andre Dillard au Minnesota, étant donné que les Vikings ont infiniment besoin d’améliorer leur protection contre la passe. Or, Dillard n’est pas le prospect le plus poli et les Mauves ont besoin d’aide immédiatement. Le choix de Bradbury est donc solide pour deux raisons. D’une part, il représentait le meilleur joueur disponible à l’intérieur de la ligne offensive et d’autre part, il permettra visiblement de déplacer Pat Elflein au poste de garde.

19. Titans du Tennessee

Jeffery Simmons (plaqueur, Mississippi State)

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J’adore ce choix pour les Titans, qui récoltent un talent exceptionnel, que plusieurs voyaient même dans le top 5, n’eut été d’uns damnée déchirure du ligament croisé antérieur en fin de parcours universitaire. C’est donc dire qu’il ratera la majeure partie de la saison, si ce n’est pas la saison en entier. Sauf que les Titans n’ont pas de trous béants dans leur alignement et pouvaient se permettre ce risque et cette patience. D’autres diront qu’ils ont surévalué la force de leur alignement en optant pour un joueur qui ne peut pas les aider dans l’immédiat, dans une division forte.

20. Broncos de Denver (échange avec Steelers)

Noah Fant (ailier rapproché, Iowa)

Photo AFP

Fant est sans contredit le chef de file à sa position en frais de qualités athlétiques et de production dans la zone des buts, même si son ex-coéquipier à Iowa, TJ Hockenson, est plus complet. Fant devra inévitablement apprendre à peaufiner ses techniques de bloqueur, mais il dote les Broncos d’une arme redoutable dans le jeu aérien. L’avenir à long terme au poste de quart-arrière demeure flou malgré l’embauche de Joe Flacco, mais les Broncos viennent de donner à leur vétéran de meilleures chances de réussite.

21. Packers de Green Bay (échange avec Seahawks)

Darnell Savage Jr (maraudeur, Maryland)

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Un autre choix étonnant des Packers! Étonnant ne signifie toutefois pas mauvais... Savage est reconnu comme un «playmaker» et il faut donc s’attendre à quelques interceptions. Les Packers ont investi massivement dans leur tertiaire en remontant au repêchage de l’an dernier et les résultats devront suivre. 

22. Eagles de Philadelphie (échange avec Ravens)

Andre Dillard (bloqueur, Washington State)

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Les Eagles ont bougé devant les Texans pour mettre la main sur Dillard, qui tombe dans une situation idéale à Philadelphie. Plusieurs estiment qu’il n’est pas prêt immédiatement à évoluer comme partant et il pourra justement apprendre derrière le vétéran qui ne rajeunit pas, Jason Peters. Un choix de luxe que les Eagles pouvaient se permettre et qui assure potentiellement à Carson Wentz d’être protégé dans le futur par un sublime duo avec le toujours efficace Lane Johnson.

23. Texans de Houston

Tytus Howard (bloqueur, Alabama State)

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Il y a lieu de se poser quelques questions sur ce choix des Texans. Le besoin sur la ligne offensive était clair, ce n’est pas un problème à cet effet. Mais Howard à ce stade, semble un joueur choisi trop tôt. La marge semble énorme entre Alabama State et la NFL et les Texans ont besoin de protéger Deshaun Watson dès maintenant, sans avoir le luxe d’attendre le développement de leur nouvel espoir. Très étrange, que la chute vertigineuse du bloqueur Jawaan Taylor, que plusieurs voyaient comme un prospect de début de première ronde...

24. Raiders d’Oakland

Josh Jacobs (porteur, Alabama)

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Un mariage naturel! Plusieurs voyaient Jacobs aboutir à Oakland et ne se sont pas trompés. Jacobs contribuera à la fois sur le jeu aérien et au sol, une double facette qui manquait cruellement dans l’offensive de Jon Gruden, qui a toujours aimé soutirer le maximum de contributions diversifiées de ses porteurs. Marshawn Lynch est une légende, mais il ne pouvait pas offrir cet aspect aux Raiders et de toute manière, sa retraite laissait une place à prendre. Il y a fort à parier que Jacobs sera le partant dès le jour 1, malgré l’acquisition d’Isaiah Crowell.

25. Ravens (échange avec Eagles)

Marquise Brown (receveur, Oklahoma)

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Une fusée à Baltimore! «Hollywood» Brown, le cousin d’Antonio, sera-t-il le prochain de la famille à faire pleurer la division Nord? Son frêle gabarit (5 pi 9 po, 166 lb) rendra certains sceptiques, mais il est explosif à souhait et amène une dimension verticale aux Ravens. Reste à voir si Lamar Jackson saura développer sa précision pour le rejoindre sur les longues passes. Dans le style des Ravens, on se serait attendu à un receveur avec plus de coffre pour bloquer, puisque l’équipe figure parmi les plus productives au sol. Mais Brown est assurément un joueur explosif comme pas un autre.

26. Redskins de Washington (échange avec Colts)

Montez Sweat (ailier défensif Mississippi State)

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À ce stade du repêchage, c’est potentiellement un vol. Et si ça ne fonctionne pas, les Redskins seront pardonnés puisqu’ils ont attaqué un besoin avec un joueur qui a descendu en parti parce que certains craignaient des complications à la suite d’une malformation cardiaque diagnostiquée. Ce diagnostic a ensuite été réfuté par d’autres médecins. À suivre! Sweat est assurément un athlète d’exception qui peut se rendre au quart-arrière en un rien de temps.

27. Raiders d’Oakland

Johnathan Abram (maraudeur, Mississippi State)

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Certains adorent le choix, d’autres ne comprennent pas l’approche des Raiders, qui disposent d’un joueur quelque peu similaire en Karl Joseph. C’est donc un autre désaveu de Jon Gruden à l’égard de l’un des joueurs de l’administration précédente dont il a hérité. Abram, c’est un maraudeur de «boîte», qui joue un peu dans le style d’un secondeur et qui intimide l’adversaire à grands coups de féroces plaqués. Il est peut-être doté de la personnalité alpha qui manquait aux Raiders en défensive.

28. Chargers de Los Angeles

Jerry Tillery (plaqueur, Notre Dame)

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Un front défensif formé de Joey Bosa et Melvin Ingram faisait déjà peur. Avec Tillery au milieu, il devient redoutable. Pour l’instant, il y a toujours Brendon Mebane en place, mais il n’est plus une jeunesse et Tillery prendra lentement mais sûrement sa place. Un choix logique des Chargers, une autre équipe qui n’avait pas énormément de lacunes à combler.

29. Seahawks de Seattle 

L.J. Collier (ailier défensif, TCU)

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Les Seahawks raffolent des joueurs de ligne défensive polyvalents, qui peuvent évoluer autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Certains comparent Collier à Michael Bennett à cet effet. Plusieurs le voyaient davantage comme un talent de deuxième ronde, mais les Seahawks ont accumulé plusieurs choix au cours de la soirée et adorent ce type de joueur, donc ils ont appuyé sur la gâchette. Il pourrait devenir l’un des choix les moins sexy de la première ronde, mais qui réussira le mieux.

30. Giants de New York (échange avec Seahawks et Packers)

Deandre Baker (demi de coin, Georgia)

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C’est avec ce troisième choix de première ronde que les Giants se font en quelque sorte pardonner leurs deux autres sélections discutables. Encore là, Baker est loin de faire l’unanimité puisqu’il ne correspond pas au prototype à la mode du demi de coin de grande stature, aux longs bras. Il n’est pas non plus le plus rapide du lot, mais il a fait face à de la compétition féroce à Georgia et ses aptitudes homme à homme ne se démentent pas. 

31. Falcons d’Atlanta (échange avec les Rams)

Kaleb McGary (bloqueur, Washington)

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McGary peut évoluer comme bloqueur de prime abord, mais peut aussi rendre des services comme garde. C’est un deuxième choix de première ronde pour les Falcons sur la ligne offensive, ce qui n’est pas une bête idée. Il est toutefois permis de se demander s’ils avaient vraiment besoin de payer le prix pour revenir en fin de ronde afin de mettre la main sur ce joueur qui aurait été disponible plus tard. Le front défensif aurait pu être renforci avec l’un des deux choix.

32. Patriots de la Nouvelle-Angleterre

N’Keal Harry (receveur, Arizona State)

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Les Patriots ont créé l’effet d’une petite bombe pour clore en beauté le premier tour. Bill Belichick a opté pour un receveur de gros format qui excelle dans la circulation pour réussir des attrapés contestés. Reste à savoir s’il saura créer la séparation nécessaire dans la NFL face à de rapides demis de coin, puisque sa vitesse n’est pas son principal atout. Un choix intrigant, considérant le fait que les Patriots n’ont pas souvent connu du succès avec leurs receveurs choisis dans les premières rondes.

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