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Un dimanche comme les autres

Les hauts et les bas de la vie de maman, racontés avec franchise et autodérision

Drawing made by a child, happy family in the countryside
Illustration Adobe Stock


J’ai deux fêtes des Mères derrière la cravate. En bonne novice, évidemment, j’ai fait la classique erreur de me créer des attentes grandes comme celles qu’on voit passer sur les réseaux sociaux. Mais j’ai tôt fait de me rendre compte que la fête des Mères, c’est toujours bien juste un dimanche comme les autres.

Alors que toutes les mamans défilant sur mon écran se voyaient offrir de grandes preuves d’amour et de reconnaissance éternelle de la part de leurs maris et enfants, moi j’avais droit à une carte bricolée sur le coin d’une table et un bec « festif » de la part de mon homme pour qui le deuxième dimanche de mai est une fête commerciale de trop. Les maudites comparaisons. Eh qu’elles ont le don de soutirer chaque once de bonheur des petits moments de la vie.

Ma troisième fête des Mères, je la vis différemment. Parce que j’ai pris conscience d’une chose bien importante et que ça a changé ma façon de voir cette célébration de la maternité.

Pour mes enfants, la fête des Mères n’est pas une journée spéciale. Ce n’est qu’un autre dimanche avec maman. Et même si je ne reçois pas une tonne d’attentions et de cadeaux, je réalise que je croule déjà sous une montagne de petits bonheurs chaque jour. Et ça, mes amis, c’est le plus beau des présents.

Si on ne m’offre pas des fleurs, un souper sept services ou une escapade de rêve (je ne dirais pas non, là !), je choisis d’être reconnaissante pour les petits cadeaux du quotidien.

  • Un câlin impromptu.
  • Des petits bras autour de mon cou.
  • Un « je t’aime » inattendu.
  • Un baiser papillon sur la joue.
  • Une invitation à jouer.
  • Un fou rire d’enfant.
  • Des traces de doigts partout et des dégâts à ramasser. (Que serait la vie sans ça ?)
  • Une petite voix qui m’appelle « maman ».
  • Un bisou esquimau sur le nez.
  • Un enfant qui réclame mes bras.
  • Deux petits cœurs qui font dodo à mes côtés.
  • Un bouquet de pissenlits pour moi.

Chaque jour, la maternité nous offre une infinité de petits bonheurs dont la valeur est inestimable. Il suffit de prendre le temps de s’arrêter pour les remarquer. « Stop and smell the roses », qu’ils disent. Après, impossible d’être déçue de ne pas avoir reçu « quelque chose » pour la fête des Mères. Cela dit, ce dimanche, je nous souhaite quand même une petite grasse matinée de rien du tout. Parce que t’sais.







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