/news/politics
Navigation

Québec investit plus de 1,3 M$ pour un projet-pilote en gériatrie sociale

Québec investit plus de 1,3 M$ pour un projet-pilote en gériatrie sociale
Photo d'archives, Simon Clark

Coup d'oeil sur cet article

Le gouvernement du Québec finance un projet-pilote en gériatrie sociale qui a pour but de contrer l’isolement des aînés.

C’est la ministre des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, qui en a fait l’annonce lundi matin, dans les locaux de l’organisme Service amical basse-ville et aide à domicile.

Le projet-pilote en gériatrie sociale sera déployé dans trois régions différentes par la Fondation AGES, qui a obtenu un soutien financier de 1 375 000 M$. Pour le moment, deux seules sont connues et il s’agit de la région de Québec et celle du Bas-Saint-Laurent.

Les mesures visent à faciliter l’accès à des services dans la communauté dans laquelle vit l’aîné, comme la prise de rendez-vous médicaux ou le support pour le maintien à domicile.

  • ÉCOUTEZ l'entrevue de la ministre des Aînés, Marguerite Blais, à QUB Radio:  

La ministre Blais a indiqué que le projet-pilote ciblera plus particulièrement les aînés les plus vulnérables et isolés afin «d’améliorer leur qualité de vie».

«La formation d’équipes interdisciplinaire en gériatrie sociale, qui ira faire de la prévention à domicile auprès des aînés, sera complémentaire à d’autres projets en émergence et permettra de rejoindre plus d’aînés et améliorer leur qualité de vie», a indiqué la ministre Blais.

Des aînés seuls

Mme Blais a rappelé que 50% de personnes âgées de plus de 80 ans disent se sentir seules et les hommes de plus de 80 ans présentent le taux de suicide plus élevé.

Le Dr Stéphane Lemire, gériatre et président du conseil d’administration de la Fondation AGES, espère que le projet-pilote permettra de résoudre des irritants quotidiens pour les aînés.
«La gériatrie sociale, ce n’est pas juste de la médecine. C’est une façon de travailler avec les gens en proximité,  d’identifier des situations problématiques pour lesquelles on peut intervenir précocement et éviter aux gens d’avoir recours à des services lorsqu’il est malheureusement trop tard», fait-il valoir.

Il s’agit, pour lui, d’une façon de rétablir les ponts entre les services existants et les services communautaires pour identifier plus facilement les situations problématiques.

«En médecine, on veut ajouter des années à la vie, mais là, on veut ajouter de la vie aux années», termine Dr Lemire.

Qui sont les hommes et les femmes derrière nos politiciens? Emmanuelle présente... un balado animé par Emmanuelle Latraverse.

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.