Grand Prix du Canada: «je suis en mission pour gagner» - Sebastian Vettel
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Vainqueur du Grand Prix du Canada en 2018, Sebastian Vettel n’a pas du tout l’intention de concéder la victoire à Mercedes en fin de semaine, même si Ferrari peine à chauffer les Flèches d’argent cette saison.
Certes, la Scuderia a vu son compétiteur allemand remporter les six premières épreuves de la campagne et rien n’indique une baisse de régime de Lewis Hamilton et de Valtteri Bottas. Toutefois, avec 82 points et le troisième rang du classement des pilotes, Vettel continue d’espérer un renversement de la tendance, mais le temps presse.
«Je suis en mission pour gagner et c’est pour cela que je suis là. Actuellement, on ne gagne pas et les statistiques ne sont pas satisfaisantes. Je suis affamé, a-t-il mentionné durant un point de presse, jeudi, tout en niant de nouveau les rumeurs relatives à sa retraite de la Formule 1. La prochaine course sera cruciale pour inquiéter Mercedes et il vaut mieux bien faire plus tôt que tard. On doit réduire l’écart maintenant, car sinon, ça deviendra plus compliqué.»
«Cette année, on est resté près de Max Verstappen et de Red Bull, étant parfois en avant, d’autres fois en arrière. Cependant, on veut finir premier et non troisième. Vous obtiendrez d’ailleurs la même réponse chez Red Bull, a-t-il poursuivi. Les épreuves suivantes au calendrier arriveront vite et nous devrons demeurer proches de Mercedes une fois rendu à la pause estivale (après le Grand Prix de Hongrie prévu le 4 août).»
Encore dans l’inconnu
Comptant deux gains en carrière sur le circuit Gilles-Villeneuve, le pilote germanique se dit optimiste à l’aube des deux premières séances d’essais libres qui se tiendront vendredi. Il sait également que tout peut survenir à Montréal, se gardant ainsi une gêne quant à ses prédictions pour le week-end.
«Même en sachant que les pneus constitueront l’un des éléments-clés, il faudra attendre de voir ce qui se passera une fois rendu sur la piste. L’asphalte est lisse et il sera ardu de miser sur des pneus à la bonne température. Nous avons eu des problèmes sur cet aspect dernièrement», a-t-il admis.
«Je ne veux pas vous présenter un tableau sombre, surtout qu’on n’a pas complété un seul tour, mais si nous éprouvons des ennuis, il y aura toujours moyen de réaliser quelques ajustements comme de préparer les gommes différemment. Nous avons des idées pour améliorer la performance de la voiture au besoin et nous verrons si ça fonctionne ou non.»
À l’aise sur le circuit montréalais
Par ailleurs, le détenteur du deuxième échelon à Monaco il y a moins de deux semaines a été interrogé au sujet des nouvelles installations aménagées sur l’île Notre-Dame. Demeurant indécis à propos de la pertinence des «paddocks» revampés, il accorde davantage d’importance aux sensations favorables éprouvées sur la piste.
«Je ne sais pas trop pourquoi il y a cette grosse bâtisse, mais c’est beau et si ça peut aider les gens à être plus à l’aise, tant mieux. La piste n’a pas changé et je suis heureux, puisque je l’aime bien», a-t-il émis.