[PHOTOS] Un bâtiment centenaire qui menaçait de s'effondrer démoli dans Saint-Sauveur
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Un bâtiment centenaire qui menaçait de s’effondrer a été complètement démoli, rue Saint-Luc, dans le quartier Saint-Sauveur, ce matin.
Un passant qui circulait dans le secteur, mercredi, a remarqué que la corniche du bâtiment vacant, situé au 323 rue Saint-Luc, semblait sur le point de s’affaisser. Il a contacté le Service de protection contre l’incendie de la Ville de Québec vers 11h pour informer les pompiers de la situation.
Selon le porte-parole du SPCIQ Alexandre Lajoie, la structure, érigée en 1910, présentait des risques d’effondrement imminent, et le toit était déjà partiellement affaissé vers l’intérieur, ce qui causait une pression sur les murs et la maçonnerie, lesquels pouvaient s’écrouler à tout moment.
«On a contacté des ingénieurs et des gens de la Ville de Québec», confirme M. Lajoie. «La loi sur la sécurité incendie stipule qu’un directeur peut demander et autoriser la démolition immédiate d’un bâtiment qui présente des risques d’effondrement et donc un danger pour les gens.»
Date de démolition avancée
Le propriétaire de la bâtisse, une société à numéro, avait reçu un permis de démolition, selon le porte-parole du SPCI, et devait éventuellement la démolir, mais la date de la démolition a été avancée. Il a eu recours aux services de l’entreprise CFG Construction, qui a amorcé la démolition vers 8h40 ce matin. Deux heures plus tard, le bâtiment était réduit en poussière et il ne restait plus qu’un amas de débris au sol.
«La raison pour laquelle on n’a pas démoli hier, c’est que c’est un bâtiment attaché de part et d’autre. Il fait le coin de la rue. Des travaux préparatoires ont été faits pour s’assurer que les deux autres bâtiments ne présentent pas de risque d’effondrement», explique Alexandre Lajoie, ajoutant que les pompiers ont été dépêchés sur les lieux uniquement par mesure préventive.
«On a évacué les bâtiments autour du site pendant la démolition. Au moment où on se parle, les gens peuvent regagner les bâtiments.»
La minutieuse intervention s’est déroulée sans anicroche, et l’amoncellement de bois et de briques a été récupéré afin d’être transporté à la «décharge».