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Une journée de rêve inoubliable en nature pour des aînés

Plus de 10 000 personnes âgées ont pu bénéficier de cette activité spéciale

La Fondation Elizabeth et Roger Parent organise des journées d
Photo Diane Tremblay Le pavillon de la Fondation Elizabeth et Roger Parent accueille deux fois par semaine des groupes d’aînés pour leur faire vivre une journée de rêve.

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Alors que tout le Québec s’apprête à vivre au rythme des vacances de la construction, les aînés aussi ont droit à leur petit moment de bonheur. La Fondation Elizabeth et Roger Parent organise des journées de rêve pour les aider à vaincre leur solitude.

Tout a commencé par le rêve un peu fou de Roger Parent, fondateur de Logisco. Après avoir peuplé la région d’immeubles à appartements, ce bâtisseur avait en tête depuis longtemps de construire un chalet en bois rond au cœur de son domaine de 300 acres, à Saint-Jean-Chrysostome.

Une fois la construction érigée, M. Parent s’est demandé quelle vocation lui donner. L’idée de créer une fondation destinée aux aînés a jailli naturellement. C’était en 2010. Depuis ce temps, plus de 10 000 aînés de la grande région de Québec ont pu vivre l’expérience d’une journée de rêve au pavillon qui borde le rang Bélair Ouest, sur la Rive-Sud.

Sur la musique de Sergio Zelioli et de Martin Verret, les invités ont même pu danser.
Photo Diane Tremblay
Sur la musique de Sergio Zelioli et de Martin Verret, les invités ont même pu danser.

« Vous voyez ces gens qui sourient et qui ont du plaisir, c’est ça ma paye ! » lance M. Parent.

Toujours actif

Même s’il pourrait s’accorder un repos bien mérité, le quinquagénaire aime être occupé. Il veille encore à ce que tout soit parfait pour accueillir ses invités, allant même jusqu’à revêtir le tablier de jardinier.

Sa fille Maryse, directrice générale de la Fondation, s’occupe des opérations courantes, comme les réservations, et il faut s’y prendre longtemps à l’avance pour s’inscrire. La Fondation prend en charge tous les coûts de l’activité.

Les participants sont accueillis comme des parents par une équipe de bénévoles attentifs. Au programme, musique, chant, promenade en nature, et un bon repas préparé à partir de la viande de bois chassée par M. Parent ou provenant de l’élevage de wapitis de la famille est servi aux convives. Deux fois par semaine, la Fondation reçoit un groupe de 25 à 30 personnes, à l’année.

Au programme, une visite du domaine en voiturette où les invités ont pu découvrir l’élevage de wapitis.
Photo Diane Tremblay
Au programme, une visite du domaine en voiturette où les invités ont pu découvrir l’élevage de wapitis.

« Il y a des gens qui viennent ici et qui pleurent en partant parce que c’est leur seule sortie de l’année. Ça arrive souvent », confie Maryse Parent.

La solitude

Selon le Conseil national des aînés, environ 50 % des gens de plus de 80 ans disent se sentir seuls.

« Ça change le mal de place ! » ajoute Gilles Croteau, membre du conseil d’administration de la résidence Le Havre de Saint-Jean-Chrysostome, qui était accueillie mercredi dernier par la Fondation.

« Ce qui me frappe le plus, c’est la bâtisse en bois rond. C’est beau ! On ne voit pas ça souvent », partage Annette Talbot, 89 ans, qui est venue avec ses amies et qui peut compter sur le soutien de son fils.

« Il a pour son dire que je me suis occupée de lui quand il était petit. Ce n’est pas tout le monde qui a cette chance-là », a ajouté Mme Talbot, en terminant.

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