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Cogeco nie être intéressée par les journaux du Groupe Capitales Médias

Cogeco nie être intéressée par les journaux du Groupe Capitales Médias
Courtoisie

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Ce n’est pas Cogeco qui viendra à la rescousse des journaux du Groupe Capitales Médias. L’entreprise québécoise de télécommunication a catégoriquement nié vouloir racheter l’entreprise de Martin Cauchon ou certains de ses quotidiens, jeudi.   

«Je peux vous confirmer que, contrairement à ce qui a été avancé dans les médias, Cogeco n'a pas de discussions avec le Groupe Capitales Médias pour l'achat, en totalité ou en partie, de ses journaux régionaux», a indiqué la porte-parole Nancy Bouffard, en réponse aux questions du Journal de Montréal.  

Mme Bouffard faisait référence à un article de La Presse paru jeudi, où l'on avançait que l’entreprise médiatique, qui détient notamment le 98,5 FM à Montréal ainsi que plusieurs autres stations de radio en région, aurait souhaité racheter certains journaux.   

Cogeco a refusé d’en dire davantage.   

De son côté, Québecor, propriétaire, entre autres, de TVA, du Journal de Québec et du Journal de Montréal, s’intéresse au groupe, a confirmé une porte-parole.  

«Québecor confirme avoir été approchée pour participer à une opération de sauvetage des quotidiens régionaux de Groupe Capitales Médias. Croyant en l’importance de l’information locale et régionale, l’entreprise travaillera de concert avec les parties prenantes afin de trouver des solutions dans le but d’en assurer [la] pérennité», a déclaré la directrice des communications de Québecor, Marie-Josée Duhamel.  

Éprouvant des difficultés financières depuis le printemps, le Groupe Capitales Médias publie Le Soleil (Québec), Le Droit (Ottawa), Le Nouvelliste (Trois-Rivières), La Voix de l’Est (Granby), Le Quotidien (Saguenay) et La Tribune (Sherbrooke).  

Le président du Groupe Capitales Médias, Martin Cauchon, n’a pas donné suite à nos demandes d’entrevue.  

Dans une lettre ouverte parue jeudi, il rappelle que ses journaux n’échappent pas aux «turbulences» que connaissent la plupart des médias occidentaux à l’heure actuelle.  

«Je demeure personnellement confiant en l’avenir», dit-il toutefois. «Nos quotidiens sont là pour rester. Aussi allons-nous continuer de regarder toutes les options disponibles et déployer tous les efforts pour assurer la pérennité à long terme de nos quotidiens et l’avenir de nos équipes.»

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