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Le BAPE enquêtera sur l’amiante au Québec

Le BAPE enquêtera sur l’amiante au Québec
Photo Simon Clark

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Le gouvernement Legault demande au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) de dresser «le portrait de la présence d’amiante» au Québec, une matière autrefois utilisée dans le domaine de la construction et dorénavant bannie en raison de sa nocivité.

Le BAPE va ainsi se pencher sur les effets de l’amiante sur la santé, à la demande du ministre de l’Environnement, Benoit Charette. L’organisme s’attardera aussi sur l’utilisation actuelle de cette matière, sur les projets visant sa valorisation et sur son élimination. Le BAPE devra aussi suggérer des méthodes pour disposer des résidus d’amiante «qui respectent l’environnement et protègent la santé».

«Même s’il est maintenant interdit [l’amiante] est toujours présent au Québec, notamment sous forme de résidus sur le territoire des municipalités où il a été exploité», a indiqué le ministre de l’Environnement Benoit Charette, lundi, par voie de communiqué.

Benoit Charette veut ainsi avoir en main les «connaissances nécessaires pour gérer cette matière de façon éclairée et responsable».

Ce nouveau mandat du BAPE doit débuter le 25 novembre et l’organisme doit déposer un rapport à ce sujet au plus tard le 24 juillet prochain.

Avant 1990, l’amiante était employé pour isoler et insonoriser les immeubles et pour les protéger du feu. Cette matière servait également à constituer des remblais et comme abrasif pour les routes. Depuis le 30 décembre 2018, l’amiante est inscrit sur la Liste des substances toxiques de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement.

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