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D’infirmière à retraitée globe-trotter

Colombe Lefebvre travaille quand elle veut pour se payer les voyages de ses rêves

Colombe Lefebvre partira en croisière à deux reprises cet hiver : elle visitera la Nouvelle-Calédonie, Fidji, la Tasmanie, les îles Maurice, Israël et Venise.
Photo Jean-Francois Desgagnés Colombe Lefebvre partira en croisière à deux reprises cet hiver : elle visitera la Nouvelle-Calédonie, Fidji, la Tasmanie, les îles Maurice, Israël et Venise.

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Trois mois après sa retraite, à 57 ans, une infirmière a décidé de retrouver la salle d’opération de l’Hôtel-Dieu de Lévis afin de pouvoir voyager aux quatre coins de la planète.

Âgée aujourd’hui de 67 ans, Colombe Lefebvre vit depuis 10 ans sa retraite de rêve en combinant un horaire de travail à temps partiel à ses nombreux projets de voyage.

Trois jours par semaine, elle travaille de 9 h à 14 h, un horaire parfait pour la dynamique retraitée, qui adore passer du temps à préparer son prochain périple.

À raison de deux fois par année, elle troque bistouris et uniformes d’hôpital pour les valises et son passeport et prend des vacances d’environ cinq semaines, généralement une croisière avec son conjoint, Benoît Lavallée.

« Je n’ai pas de problème à obtenir mes vacances auprès de l’Hôpital. C’était primordial lorsque j’ai pris la décision de revenir travailler », lance la femme de Lévis.

Le dernier voyage du couple remonte au printemps dernier. Ils sont alors partis en croisière depuis le Brésil. Ils ont effectué la traversée de l’océan Atlantique pour accoster dans les ports du Maroc et à Lisbonne, au Portugal.

Cette année, exceptionnellement, la femme et son conjoint Benoît feront trois croisières, la prochaine étant en janvier.

« Nous irons en Nouvelle-Calédonie, aux Fidji et en Tasmanie. Et un mois après, ce seront les îles Maurice, Israël et Venise », énumère-t-elle.

Le duo se complète parfaitement pour l’organisation. « Benoît se charge des aspects logistiques du voyage, et moi, de l’organisation sur place, comme les excursions », explique-t-elle.

Passionnée depuis l’adolescence

L’idée de poursuivre sa carrière à temps partiel à la retraite a grandi petit à petit dans son esprit. Elle souhaitait poursuivre sa passion, qui a débuté avec ses premiers voyages, elle qui a commencé à voyager dès son adolescence.

« Quand je suivais mes cours de géographie, c’est comme si je me trouvais déjà dans le pays que j’étudiais », se souvient-elle, brandissant sa mappemonde.

Aujourd’hui, c’est à l’Université du troisième âge — programme universitaire qui s’adresse aux personnes de 50 ans et plus et qui propose un éventail de cours, d’entretiens, de conférences et d’ateliers — qu’elle continue de rêver à sa prochaine destination.

« Je suis des cours sur l’histoire des pays que je visite. Je veux faire des liens », explique-t-elle.

Car, il faut le préciser, la voyageuse adore les paysages qu’elle découvre, mais c’est avant tout à l’histoire et à la culture des pays qu’elle visite qu’elle s’intéresse.

Préférant rester discrète sur le nombre de pays visités, elle confie que « son tour du monde est très avancé ».

Elle espère, un jour, visiter l’île de Pâques, une île volcanique de Polynésie, et le Machu Picchu, une citadelle érigée dans les Andes, au Pérou.

 

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