Sérieux candidat pour le Calder
Le jeune défenseur Cale Makar n’a rien d’une recrue
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Lorsqu’une équipe est en mesure de produire et d’aligner les victoires en l’absence de deux piliers, c’est une bonne indication de sa profondeur.
Voilà ce qu’a prouvé l’Avalanche du Colorado au cours des dernières semaines. Sans son capitaine, Gabriel Landeskog, et Mikko Rantanen, tous deux à l’écart du jeu pendant 16 rencontres, la troupe de Jared Bednar a été en mesure de se maintenir au sein du groupe des équipes les plus performantes de l’Association de l’Ouest.
Avant de se présenter au Centre Bell, jeudi, l’Avalanche avait maintenu un dossier de 9-3-0. Au cours de la même période, Nathan MacKinnon avait pris soin de mener cette troupe avec un rendement de 10 buts et 16 mentions d’aide.
À la ligne bleue, Cale Makar a également contribué. En fait, il a poursuivi sur sa lancée du début de saison. À sa première campagne complète au sein du circuit Bettman, l’arrière de 21 ans a déjà récolté 28 points, dont huit buts, en autant de matchs.
Des statistiques qui font de l’Albertain l’un des grands favoris au titre de recrue de l’année, récompensé par le trophée Calder.
Déjà un joueur complet
De l’avis de plusieurs entraîneurs, le poste de défenseur est le plus difficile à maîtriser dans la LNH. Voilà sans doute ce qui explique pourquoi ils n’ont été que trois (Aaron Ekblad, Tyler Myers et Barret Jackman) à graver leur nom sur ce trophée au cours des 21 dernières saisons.
« Il a tous les outils en plus d’être très compétitif, a soutenu jeudi Bednar, quelques heures avant l’affrontement contre le Canadien. Son coup de patin est la qualité première qui fait de lui un joueur si dangereux et dynamique. Il possède d’excellentes mains et une bonne vision du jeu. »
Choix de premier tour (4e au total) de l’Avalanche en 2017, Makar a passé les deux dernières campagnes dans l’uniforme des Minutemen de l’Université du Massachusetts.
Derrière Carlson et Hamilton
Son rendement est si impressionnant que ses 27 points le plaçaient avant les matchs de jeudi soir au troisième rang des pointeurs chez les défenseurs du circuit derrière John Carlson, des Capitals de Washington, et Dougie Hamilton, des Hurricanes de la Caroline.
« Il est très mature pour son âge. Le fait d’avoir passé quelques saisons dans la NCAA l’aide assurément. Il s’est joint à nous dans les séries, le printemps dernier. Il nous a aidés. Il a repris au même endroit cet automne », a ajouté l’entraîneur de l’Avalanche.
C’est le genre de scénario dont les partisans du Canadien rêvent pour l’attaquant Cole Caufield.